Mangas & Animes Critiques

Mangas & Animes Critiques

Reviews des animés saisonniers


Les animés de l'été 2015 : mes visionnages

Y a du soleil et des mangas lalalilala...  

Dieu sait que j'aime l'été. Mais également les animés. Ce syllogisme devrait donc se conclure par «  j'aime les animés de l'été » ? Hum, oui et non. A vrai dire, si entre ShimosekaUshio to Tora ou encore Gangsta j'ai trouvé pas mal de surprises, beaucoup d'animés comment Charlotte ou God Eater restent à peine dans la moyenne, frôlant même la médiocrité à mon goût.

 

Darksasuke69 : « Tut fasson loteur de evangelyon il a di ke lanimatyon nyaponaise seré morte dan – de 10 an mdr, les animé c t mie avan »

Tu as à moitié raison D4rksasuke69, mais aussi à moitié tord. Sinon comment explique tu que des putains de chefs d'oeuvre comme Kill la Kill, Ping Pong The Animation et Mahou Shoujo Madoka Magica sont sortis rien qu'en 2014 ? Et puis la saison 2 de Psycho-Pass ? De Mushishi ? Bref là n'est pas la question, mais 2015 doit certainement lui aussi nous reservait son bon lots de surprises … et vous verrez que cet été, il y en à quelques unes !

 

Voici la liste : http://www.nautiljon.com/animes/%C3%A9t%C3%A9-2015.html

 

Mais comme j'ai pas envie de cracher toute suite sur de nouveaux animés (car oui, la saison ne fait que commencer), je vais me contenter de vous parler des quelques animés que je regarde cet été, histoire de peut être, qui sait, vous convaincre de les mater et de vous donner mon avis. Je rédige ça en un billet parce que y a pas non plus énormément de choses à dire, aller enjoy !

 

PS : Y aura aussi un peu de spoil, mais pas trop. Enfin je vais essayer d'éviter.  Et je fous les synopsis de wikipedia car j'ai la flemme de résumer autant d'animé putain. 

 

Shimoseka (5 épisodes vus) :


Studio :  J.C Staff

Genre : Comédie/Ecchi/Shonen/School Life

 

Synopsis :

L’histoire se déroule seize ans après la mise en application de la « Loi au maintien à l’ordre public et de la morale pour le développement de la Jeunesse » qui interdit le langage grossier ou les situations jugées indécentes en public dans le pays.

Alors qu'il s'inscrit dans une école d'élite de bonnes mœurs, Tanukichi Okuma est enrôlé par l’Organisation Anti-Système (SOX) d'Ayame Kajo, une fille complètement délurée. Ainsi, Tanukichi finit par prendre part aux actes « terroristes » obscènes contre l’école tout en évitant de se faire attraper par le Conseil des élèves dont l’intelligente Anna est la présidente et ne laisse pas l’adolescent indifférent…

 

Mon avis :

 

Une comédie bien rafraîchissante comme on en voyait plus ces derniers temps. C'est également un ecchi qui fait preuve d'une putain d'originalité : ne justement PAS faire de fan-service. Et vous le savez peut être pas encore, mais moi, je hais le ecchi putain. Mais alors, peut-on vraiment dire que Shimoseka est un ecchi ? Et bien pas vraiment, le langage est quant à lui très cru et Ayame n'est jamais en manque de blagues salaces pour corrompre l'esprit du héros, bon après dans l'épisode 4 on à le droit à une petite scène purement « ecchiesque », mais qui n'a vraiment rien de gênant et ne fait que provoquer l'hilarité du spectateur à mon sens. En plus d'un humour tordant (même si ça commence vraiment à devenir du running gag un peu lourd par moment, je trouve) le fond sociétal est lui aussi très intéressant car n'oublions pas que le Japon est souvent -malheureusement- considéré comme l'un des pays les plus « fermés  d'esprits » et « prude » au monde, et c'est vraiment bien vu que des Japonais imaginent que leur société pourrait justement devenir une sorte « d'état totalitaire » dû à cette « pudeur sur-abusée », comme si selon eux il était encore tant de réagir.

Enfin bref, c'est pas non plus très sérieux mais ce point de vu un peu plus « deep » est plutôt cool. En clair, pour l'instant Shimoseka c'est du frais, du neuf, et des heures de détentes avec des personnages délirants. Allez me matter ça tout de suite putain

 

 

Gangsta.: (5 épisodes vus) :

 

Le duo le plus cool de l'été. 

 

Studio : Manglobe (Ergo Proxy, Samurai Champloo)

Genre : Seinen, action, drame,

Synopsis : 

 

L'histoire suit Nicolas Brown et Warwick Arcangelo, deux tueurs à gages aux personnalités opposées : le premier est taciturne et secret tandis que le second est vantard et coureur de jupons. Ils vivent à Ergastulum, une ville contrôlée par la mafia et les gangs, et gagnent leur vie en accomplissant diverses tâches rémunérées allant de la livraison aux assassinats sous le couvert de leur "agence" de "services en tout genre". Leurs vies vont être chamboulées lorsqu'ils vont rencontrer Alex, une prostituée qui cherche à échapper à la pègre... C'est alors que la nouvelle venue découvre que Nick est un "indexé", ou "crépusculaire".

 

 Incontestablement mon coup de coeur pour le moment de cet été. Un opening totalement déjanté et jouissif à écouter, des graphismes très réalistes et très beaux, conformes à l'ambiance d4rk dans laquelle baigne Gangsta (la pègre, les guerres de gang, la prostitution, la corruption politique toussa). Niveau personnage et scénario, pour l'instant tout repose sur notre duos de "handymens" (hommes à tout faire en français, même si ce sont plus des mercenaires) Nicolas et Worrick, les typicals anti-héros beaux gosses/badass qu'on retrouve dans la plupart des animés de chasseurs de primes, tout semble reposer sur leur relation, et c'est à la fois cool car on le kiff bien notre duo de gigolo borgne et bretteur sourd, mais au détriment d'Alexou, la prostitué dont ils sauvent la vie (c'est dans l'épisode 1 donc c'est pas du spoil putain), sensé former le trio emblématique de l'animé avec eux qui est en fin de compte plutôt oubliée. Après j'imagine que des épisodes lui serront consacrés, je fais assez confiance à Manglobe de toute façon (quand on voit la qualité d'Ergo Proxy et de Samurai Champloo <3). Les combats sont également très cool et assez dynamiques, le combat sur le toit entre Nico et l'autre "crépusculaire" et d'ailleurs très classe.

C'est intéressant de voir également la façon non-manichéenne dont Gangsta traite les thèmes, les personnages qui ne sont ni bons ni mauvais et dont leur situation ne résultent finalement de leur passé (Worrick et Alex' forcés de se prostituer pour subvenir à leur besoin, Nico' devenu "indexé" tueur à gage à cause du fait qu'il ne soit pas totalement considéré comme un humain par le gouvernement de la ville). On à aucun jugement moral sur nos personnages, au contraire on compatit à leur "malheur" qu'ils ont finalement accepté. Une incitation à la tolérance bien sympathique, en soit, c'est très classique, mais ça marche !

Bref c'est du très bon pour le moment, faudrait vraiment que je lise le manga. 

 

Overlord : (4 épisodes vus) 

 


Studio : Madhouse (Texhnolyze, Monster, Gunsliger Girl, Death Note, Kaiji, Kaiba … les plus gros chefs d'oeuvre du XX° quoi)

Genre : Seinen/Univers virtuel/Fantasy/Action

Synopsis :

Dans le futur, les DMMORPG connaissent un véritable succès. Il s'agit de jeu de rôles où les joueurs peuvent profiter d'un monde imaginaire comme s'ils y étaient réellement. Yggdrasil, sorti en 2126, est le plus célèbre de tous. Cependant, 12 ans après sa création, le jeu est sur le point de se fermer. Un jeune joueur dénommé Momonga a néanmoins du mal à l'accepter, il est en effet le chef de l'une des dix meilleurs guildes du jeu, la Grande Tombe de Nazarick, composée exclusivement de "non humains". Sur les 41 membres de la guilde, seuls subsistent désormais le chef de la guilde et les PNJ, des personnages créés par les membres afin d'assurer la protection de la guilde. Momonga décide de rester immergé dans le jeu jusqu'à la déconnexion forcée. À sa grande stupeur, à l'heure annoncée de l'arrêt des serveurs, au lieu de revenir dans le monde réel il est envoyé avec sa guilde dans un nouveau monde. Il s'aperçoit très vite que les PNJ semblent acquérir leur propre volonté. Il tente de découvrir ce monde et s'efforcera de se faire connaître sous le nom de Ainz Ooal Gown, nom porté auparavant à un sceptre orné, symbole de la guilde.

Mon avis :

 

Ayant lu le manga,  et vu les 4 premiers épisodes de l'animé, le bilan est pour l'instant plutôt positif ! J'aime beaucoup les œuvres développant un univers virtuel, et ayant été déçu de SAO, j'ai été plutôt agréablement surpris par Overlord ! Les personnages secondaires ne présentent pas grand intérêt (pour le moment), on retrouve les habituels clichés de la japanimation si je puis dire, entre la yandere Albedo folle amoureuse du héros, les autres personnages presque désincarnés et voués à leur maître … heureusement que Momonga était là ! Il n'a rien d'exceptionnel, le simple fait qu'il voit cet univers comme un moyen de vengeance sur son monde qui l'a rejeté (dommage que son passé ne soit pas développé là aussi), est plutôt intéressant et j'ai hâte de voir si il y aura d'autres enjeux psychologiques de ce genre. Lui qui devait être le typical « babtou fragile » IRL (là aussi assez cliché), à su s'imposer en devenant un maître de guilde badass prêt à manipuler ses nouveaux alliés pour dominer ce monde. Sauver ses habitants lui importe peu, si il paraît sympathique en voulant leurs confiance ce n'est uniquement pour mieux les asservir subtilement dans son futur Empire, et ça, ça me plaît .
De plus, bien que les discussions ne cassent pas trois-pattes à un canard pour le moment (bon on va dire que y a eut beaucoup de blabla pour placer le contexte, mais j'aurai vu ça autrement je pense), les combats sont plutôt jolis et la 3D bien fichu, pour une animation assez dynamique dans l'ensemble.
Enfin, le scénario n'en est pas bien loin donc difficile à juger, même si c'est vraiment la croisade de Momonga dans cet univers d'héroïc Fantasy assez d4rk qui fait que je m'intéresse à cet oeuvre ^^ Peut être que je toucherai aux romans d'ailleurs pour voir ce que ça donne :O 

Je vais m'arrêter là, je n'ai pas grand-chose d'autre à dire si ce n'est que j'espère bien qu'Overlord nous réservera bien des surprises, bien que cela démarre plutôt bien j'ai aussi quelques appréhensions … mais nous verrons bien où ce petit Machiavel de Momonga nous mènera ! 

 

 

Dragon Ball Super (2 épisodes vus)

 


 

Studio : Toei Animation

Genre : Shonen nekketsu/Action/Aventure/Super-pouvoir/Science-Fiction

Synopsis : 

Six mois après la défaite de Boo originel contre Son Goku, la Terre est en période de paix. Cependant, le dieu de la destruction Beerus vient de se réveiller d'un long sommeil, avec l'idée d'affronter le Super Saiyan God , le légendaire guerrier apparu dans une ancienne prophétie.

Mon avis :

Alors sachez que je connais très très très très très (x50) MAL l'univers de Dragon Ball. Genre vraiment. J'ai lu seulement 7 tomes en plus de n'avoir JAMAIS VU DE MA VIE l'animé Tuez-moi ? Non promis je le lirais intégralement, un jour … Mais du coup j'ai quand même regarder DBS, parce que je m'en fou que ça soit une suite, eh ouais mon pote.

Et putain … J'ai kiffé. Mon avis comptera peut être pour du beurre dû au fait que je ne peux pas juger vraiment objectivement cette suite sans avoir vu DB et DBZ, mais je m'en contrecarre les couilles putain, sachez juste que même un inculte des shonens sur les sentiers de la perdition des seinens comme moi à trouvé goût à l'univers DB grâce à ça. Avouez c'est fort, j'suis sûr vous êtes même entrain de chialer en léchant votre Saint-Tome de Dragon Ball Final Edition Collector Unlimited en 100 Exemplaires.

Ayant tout de même lu le début, je trouve que cette suite renoue un peu avec l'humour bon enfant de Dragon Ball quand y avait pas encore tout les gros combats de la maurt, et que ça instaure même un côté presque « slice of life » super cool (pour le moment, après on sait tous que les vrais bails vont venir), j'ai trouvé les vacances de Vegeta particulièrement drôle d'ailleurs. Bon juste regardez la vidéo du Chef, en fait, c'est lui le vrai patron pour ce manga.

 

Durarara!! x2 Ten (5 épisodes vus)


 

Izaya <3 Celty <3 

 

Studio : Studio Shuka

Genre : Shonen/Comédie/Action/Drame/Surnaturel/Mystère

Synopsis 

Il s'agit de la seconde partie de l'animé Durarara!!×2. (y a du spoil pour ceux qui l'ont pas vu, méfiez vous !)

Après une petite discussion avec 
Chikage Rokujou, Mikado prend une grande décision et décide de laisser pour de bon sa paisible vie. Ce dernier accepte la proposition de Kuronuma Aoba et deviens le leader des Carrés Bleus/Dollars

Pendant ce temps 
Izaya se retrouve à l'hôpital après s'être fait poignardé par une personne se prénommant Yodogiri Jinnai. Qui peut bien être cette personne qui a mit dans un tel état Izaya ?

 

Mon avis :

Alors Durarara. C'est certainement mon gros coup de coeur du moment, car oui j'ai vu cet animé (que je connaissais depuis longtemps heureusement hein) il y a seulement une semaine… et j'ai tout rush d'un bloc tellement qu'j'ai putain de kiffé. Mais bon ici on va parler de l'Arc « Ten » de la saison 2 (la seconde et avant dernière partie quoi), y aura un autre article pour parler plus en profondeur de Durarara !!.

 

Alors qu'ai-je pensé de cette nouvelle partie en tant que tout nouveau « fan » de cet animé ?

 

J'ai envie de dire : Merci Djézeus. Non sérieusement, parce que si je trouvais la première partie de la saison 2 beaucoup moins bonne que la première (qui reste le Saint Graal), là on revient sur du vrai Durarara putain (j'aime ce mot). Et qu'est-ce que j'appelle du vrai Durarara ? Des persos cools et bien développés, du Izaya, du lolz, des scènes de slice of life bien cool, du Izaya, des courses de motos, du lolz et du Izaya qui se venge de Shizuo. (Mort à ce sale Barman qui doit sans doute reverser la moitié de son salaire en impôt pour payer tout le « matériel » qu'il à pété avec ses petites mains en les balançant sur ce pauvre Izaya)

Les nouveaux personnages introduits dans cette nouvelle saison commencent vraiment à devenir intéressant, si je trouve les deux jumelles d'Izaya toujours aussi kitsch et utile seulement en tant que comic-relief, le Yakuza et Varona commencent à attirer grandement mon intention mais ce qui est bien c'est de voir qu'ils s'intègrent parfaitement avec nos « vieux persos » bien cools qu'on adore : exemple le duo Shizuo-Varona et celui de Anri-Yakuza (je sais plus son nom, j'ai honte), fonctionnent à merveille et ça c'est cool. Et puis l'absence de Mikado m'a surpris mais n'est pas un défaut en soit, ça sent juste le gros cliffhanger de fin de saison avec des gros rebondissements de fou. Sinon on retrouve notre bon Izaya et notre bonne Celty (putain, je fanboy sur son couple avec Shinya).

Niveau intrigue, ça avance doucement, et c'est pas plus mal franchement, j'ai toujours bien aimé ce côté un peu lent dans Durarara où ça parlait des persos et de leur quotidien avant tout, après bien sûr on sait bien que les vrais bails vont arriver, blues squares and dollars are coming bitchz.

 

Ushio to Tora (5 épisodes vus)


 

Studio : Mappa – Studio VOLN

Genres : Shonen nekketsu/Action/Surnaturel/Horreur/Comédie

Synopsis : 

 

Ushio découvre un jour dans son sous-sol un monstre (un yokaï précisément), celui là même qui a été « empalé » par l’un de ses ancêtres il y a 500 ans avec la Lance du Fauve ! Ushio, qui n’avait jamais cru à cette histoire, constate que cette découverte va poser problème car le monstre va libérer des énergies négatives qui vont faire apparaître des spectres qui s’attaquent à tout le monde ! Ushio n’a plus le choix, il est obligé de libérer ce monstre mangeur d’hommes, afin de l’aider à ramener l’ordre ! (Bon là c'est du ADN) 

 

 

Mon avis : Du Old-old, du school-school, du OLD-SCHOOL. Dès sa sortie, beaucoup se sont empressés de crier sur les internets : « OMG USHIO TO TORA THAT AMAZING ANIME OMG IT SEEMS TO BE A 90'S ANIME BUT AIRED IN 2015 THAT'S AWESOME OMG ALL MY LIFE WAS A LIE ». Et c'est le cas, Ushio to Tora est adapté d'un manga du début des années 90 en 33 tomes, et malheureusement il n'est jamais paru chez nous. Du coup, normal de penser ça, mais j'approuve en parti ce genre de réaction, moi qui ne suis pas du tout nekketsu j'ai vraiment pris mon pied devant cet animé qui m'a fort rappelé Yu Yu Hakusho, son humour et ses monstres au design dantesque, ses combats bourrins et cools, ses quelques pistes de réflexion simples, mais bien foutus de manière à ce que même le plus con des gamins comprennent que ça parle de quelque chose d'autre que de la baston. Et puis la relation Ushio/Tora est vraiment bonne, au début j'avais peur que tout soit bâclé et qu'ils deviennent vite « méga pote », mais nous en sommes à l'épisode 5 et il y a toujours une grande rivalité entre le guerrier et le Yokaï.

C'est drôle, c'est fun, c'est bourrin, mais néanmoins ça reste pas débile pour autant. Bref, je le conseille fortement.

Et cet opening omg, écoutez-moi cet opening putain : https://www.youtube.com/watch?v=dqX6QgFqj5A

 

Voilà on à fait le tour. N'hésitez pas à me conseiller vos coups de coeur de cet été, et à me partager également vos grandes déceptions ! Je pense faire le bilan à la fin de la saison (un truc plus court je pense, quand même) histoire de voir si j'ai eu raisons pour ces quelques perles naissantes.

Et si vous avez un avis personnel concernant l'évolution de la Japanimation au cours de ces dernières années, n'hésitez pas à m'en faire part !

 

Ceci est une phrase de remplissage pour que ce billet atteigne les 3000 mots. J'aime les pâtes aux œufs. Voilà, pour la prochaine fois sinon vous allez bouffer du Kino no Tabi. Et vous allez kiffer.




06/08/2015
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