Mangas & Animes Critiques

Mangas & Animes Critiques

Berserk

Berserk Griffith and Gutz.jpg

 

Récemment nous avons parlé de deux gros mangas des années 90 (Gunnm et Yu Yu Hakusho si vous avez la mémoire courte) qui ont su marquer leur génération et influencer les suivantes dans deux catégories bien distinctes. Avant de s'attaquer aux impacts qui ont eut ce genre d’œuvre sur notre époque (années 2000-2010), il était temps pour moi d'aborder un manga en cours de parution depuis trèèèès longtemps et qui ne semble ne pas être prêt à s'arrêter, que je qualifierai même de transgénérationnel au vu du public varié qu'il à su rassembler : il est aussi populaire chez les jeunes lecteurs qu'apprécié par les « vrais otakus de la veille » je parle bien sûr de Berserk ! Et puis c'est un de mes mangas préférés, donc fallait bien que j'en parle un jour.

Et si tu n'as pas entendu parlé de Berserk … sans déconner t'es resté planqué dans un bunker pendant 30 ans ou quoi ?

 

Une courte présentation s'impose tout de même.

 

Introduction :

 

Berserk est un seinen de genre dark-fantasy/horreur écrit et dessiné par Kentaro Miura publié par Hakusensha (Glénat en France) de 1989 jusqu'à nos jours, le manga étant toujours en cours de publication et en est actuellement à son 37ème volume. Ouais, le type en 26 ans à sorti seulement 37 tomes, c'est vrai que c'est peu quand on compare à des œuvres de l'époque tel que JoJo's Bizarre adventure qui à démarré à peine quelques années plutôt peut se vanter d'avoir dépassé les 100 tomes … :O

Autant évoquer la raison à ce « lent travail » immédiatement : Kentaro Miura n'est pas un mangaka comme les autres, il à vite décidé dès les premiers volumes de sortir de la pression éditoriale pour pouvoir s'adonner pleinement à la qualité des dessins. Il doit sûrement être le mangaka à plancher le plus de temps sur ses dessins, et quand on voit le résultat, putain comment s'en plaindre ? Prends en de la graine Naruto avec tes 5 tomes par an et tes dessins moisis :P ! Mais bon la qualité des dessins on y reviendra plus tard.

 

Suite à son succès, Berserk à eut droit à une adaptation animé en 25 épisodes supervisée par le studio d'animation OLM (Pokémon, Inazuma Eleven … surprenant hein ? ) couvrant les 13 premiers tomes du manga, c'est à dire l'arc Golden Age évoquant le passé et les origines de Gutz.

Mais on y reviendra plus tard.

 

 

Synopsis :

 

Dans un monde médiéval en proie aux ténèbres et à la malveillance des hommes, vivait un épeiste à la carrure imposante au regard abrupte comme le fer. Une gigantesque épée que lui seule semblait être capable de porter ornait son dos, ainsi qu'une longue cape noire, métaphore d'un passé douloureux qu'il portait sur ses épaules. Son nom était Guts.

« Vivait » ? Non, cette vie n'est que survie face aux horreurs nocturnes qui hantent ses nuits à cause d'une mystérieuse marque gravée dans sa chaire.

Seul, il arpente ce monde où la misère des hommes et le vice des puissants se mêlent, traquant inlassablement les apôtres, hérésies ayant infiltrés le monde des humains et étant sous le joug des terribles Gods Hand , eux-mêmes étant le mal incarnés, divisé en cinq entités.

Si Guts terrasse ses terribles adversaire, ce n'est ni pour la gloire ni pour l'argent ou même par simple philanthropie, d'une nature très pessimiste il se moque du genre humain ou même d'avoir un quelconque objectif, sa vie n'est que la marionnette de la main du destin le menant à de terribles rencontres comme celles face à son inépuisable rival Zodd l'immortel, un humain devenu une bête à force d'avoir fréquenté les champs de batailles durant près de trois siècles, ou même Griffith le chef de la bande du faucon, leader charismatique rongé par ses souhaits idéalistes, ou encore Puck, un elfe cabotin et jovial qui ne cessera de lui faire la moral.

Ce sont tout ses êtres singuliers qui forgeront la vie de notre guerrier noir, le noieront dans un cauchemar sans fin ou bien au contraire, lui enseigneront que la vie n'est pas une mauvaise chose, que le destin peut être forcé et le bonheur, trouvé.

 

Putain si vous savez comment j'en ai chié pour faire ce synopsis, ceux qui l'ont lu sauront à quel point c'est trèèèèèès dur de pas en parler sans spoil et là je vous assure qu'il y en à vraiment aucun. Enfin si je vous ai dis quelques protagonistes importants, mais ils apparaissent vite vous en faites pas. Ah ouais et j'ai romancé un peu pour faire un peu cool sisitavu.

 

 

L'animé :

 

Avant de commencer la critique du manga, car oui ici nous traiterons principalement du manga, un petit avertissement pour ceux qui voudraient voir l'animé.

Sachez que moi même je ne l'ai pas vu en entier, mais je ne pense pas non plus me tromper.

Il adapte sûrement le meilleur arc (tome 1 à 13, début du manga + le golden age) à ce jour, mais n'est vraiment pas représentatif du manga, ne le regardez seulement si vous voulez vous faire un préavis de l’œuvre avant de vous jeter sur le manga, et même si il ne vous à pas forcément plu … je vous en conjure, lisez le manga. Il est tellement bien plus aboutit. Il n'est pas déplaisant à regarder hein, l'OST est plutôt bonne, le style graphique est correct pour l'époque mais l'ambiance n'est PAS DU TOUT la même, et pour moi Berserk c'est avant tout l'ambiance qui est intéressante (bon et tout le reste aussi), surtout dans cette partie où à lieu l'événement qui à le plus marqué mon expérience de lecteur : l'éclipse. Ne tapez pas ça sur google image pour surtout pas vous spoil … enfin quoi que allez y jeter un coup d'oeil pour voir que je déconne pas XD

En clair, comme je l'ai dis pour les OAV de Gunnm, c'est sympa et pas du tout mal foutu comme beaucoup le prétendent, mais le manga est 10 000 fois mieux. Foncez dessus bordel. Après ma critique par contre sinon je me fâche.

 

Et puis entre nous … cet opening … https://www.youtube.com/watch?v=d4_dXmsdreM il craint un peu ! (même si j'aime bien la musique, ouais j'ai des goûts de chiotte.)

 

Ambiance :

Comment vous dire qu'on se pisse en se lisant ce truc énaurme ? Non je déconne, personnellement j'ai du mal à ressentir vraiment l'horreur dans des mangas, mais là dans Berserk faut avouer que c'est impossible que ça laisse quelqu'un de marbre, au moins pour l'éclipse.(ou alors au minimum vous trouverez ça très dérangeant et malsain)

On plonge immédiatement dans le cauchemar de Guts dès les premiers tomes : une secte d'adoratrice d'un Dieu-bouc se masturbant avec ses statuettes, un tortionnaire découpant les organes internes de ses victimes (Griffith :'( ), des monstres dégueulasses qui éventre et viol tout ce qui bouge … grosse méga teuf quoi. Et ça s'enchaîne vite entre sexe et gore, mêlant même souvent les deux. Ouais en fait c'est Berserk c'est Game of Thrones mais en manga, limite en mieux.

Le monde de Berserk, à l'instar de celui de Gunnm est foutrement malsain … en 1000 fois pire. On à une boule au ventre limite à tout moment, on se chie dessus rien qu'en s'imaginant à la place du héros, le mec est condamné à se battre toute la nuit contre des horreurs démoniaques, le mec à pas eut une vraie nuit de sommeil depuis 2 ans bordel, et dire que nous on se plaint parce qu'on à mal dormit à cause des exams.

 

L'univers de Berserk est vraiment hyper bien fouillé et c'est surtout ça qui contribue à le rendre encore plus horrifique : que ce soit les monstres ou bien les hommes, tous sont plus dégoûtants les uns que les autres. La misère humaine y est également très bien dépeinte, renforçant un sentiment d'injustice chez le lecteur qui se conffronte à l'indifférence de Guts.

On en reparlera plus tard, mais le héros contribue également beaucoup à cette ambiance, si nous à sa place, on ferait tout pour se barrer le plus loin possible des démons, lui au contraire, fonce dans le tas pour servir de dernier rempart de l'Humanité. Et puis même quand des humains s'opposent à lui, alors que toi tu sortirais tes 100 balles pour qu'ils te laissent passer, bah lui il charge et il les taillade tous, limite on le trouve immoral et le héros lui même nous fout la frousse.

 

Donc c'est hyper d4rk de la mort en résumé, mais fallait aussi que j'évoque une facette plus lumineuse du manga que beaucoup contestent mais que je trouve assez pertinente pour ma part : Puck.

Alors Puck, c'est le personnage dont on se demande constamment ce qu'il fout là. Je dirai que Puck c'est un peu le côté Troll de l'auteur qui veut nuancer un peu avec son univers hyper tr0 d4rk de la mort pour faire rire de temps en temps les lecteurs. Il enchaîne les référence sur Star Wars, Doraemon et autres (j'avoue avoir moi même pas tout cerné) rien que pour faire marrer les lecteurs. Le personnage à limite rien à foutre dans le manga, mais on s'en ballek, rien que le voir faire la morale à Guts est super drôle. D'un côté, il nous représente un peu, nous, pleutre lectorat. Et c'est kiffant putain.

 

Dessins :

 

Si y a bien quelque chose qu'on ne peut pas nier dans Berserk, ce sont ses putains de dessin de malade. Mon dieu, mais est-ce que l'auteur à une vie sociale ? Non parce qu'au vu des derniers tomes, il à dû passer mini 6 à 8 heures pour chaque planche (surtout celles du tome 34 qui sont magiques). Alors au début, certes c'est pas énorme, même si pour l'époque c'était déjà beaucoup, mais au fil des tomes l'auteur passe de plus en plus de temps à peaufiner ses dessins pour qu'ils deviennent de vrais œuvres d'arts à partir du tome 30 (même si c'est du très bon taff même avant). C'est vraiment le gros point fort de l'oeuvre : la forme est indéniablement plus qu'excellente, c'est sûrement les meilleurs dessins de manga qui m'ai été donné de voir.

 

Vous pensez que je me perd un peu trop dans mes éloges et mon fanboyisme du manga hein ?

 

Mais jugez par vous même, et osez me dire que c'est pas magnifique :

 

berserk-manga.jpg

 

berserk dessin 2.jpg
Berserk, le seul manga où les inquisiteurs sont putain de badass.

 

Berserk dessin 3.jpgOmg le Skull Knight (je kiff ce type) avec Femto = PLAN BADASSITUDE <3 

 

Et le meilleur pour la fin, l'une des planches qui me fait le plus bander, les apôtres dans toute leur splendeur :

 

apostles.jpg

 

Si vous me continuez à dire « wé féri tel c tro lé meyeur des1 mdr » après avoir vu ça, je peux définitivement plus rien faire pour vous.

 

Bon sinon revenons à une analyse plus objective pour en parler en détails. Les plans sont putains de bien géré, l'auteur alterne parfaitement des scènes pleinement contemplatives avec des combats dantesquement gore qui contrasteront avec les dialogues des compagnons de Guts souvent la page suivante, ça fait d'ailleurs un secret choc quand on alterne entre des scènes cauchemardesque où des les monstres sont visibles dans ce qui les rends de plus terribles, avec d'autres beaucoup plus sereines et contemplatives avec les cathédrale ou encore des châteaux forts.  Là aussi,c'est super intéressant de voir le sens du détail de l'auteur : aucun élément du décor, aucun des personnages, figurant comme personnage utile à l'intrigue, rien n'est délaissé et c'est vraiment un régal pour les yeux.

Et les scènes de combats, putain, l'action est super dynamique voir violente, franchement c'est vraiment le seul manga où j'ai ressenti réellement de la violence dans des dessins, on sent vraiment que l'auteur se surpasse pour les rendre vraiment marquants et saisir le lecteur au tripe.

 

Le charadesign comme la physionomie des monstres et putain de bien gérée, il correspond parfaitement au style de la dark fantasy : les traits sont hyper réalistes, les corps bien testostéronés, les monstres sont justes effroyables, regardez cette saloperie de Zodd, je me chie dessus même en sachant que c'est un personnage fictif putain :

 

 

Bref, tout est parfaitement géré niveau dessin que ça soit dans l'ambiance graphique, les traits des personnages, les bastons … c'est putain de parfait.

J'suis sûr un jour y aura un musée du manga qui ouvrira rien que pour Berserk et ses planches de dingue.

 

Scénario :

 

Le scénario est lui aussi très bon bien qu'il prenne du temps à se mettre en place. Si on à un semblant d'intrigue qui se dégage à partir des tomes 3/4 avec l'apparition des Gods Hand c'est vraiment dans le tome 14 que tout commence. Et là vous allez me dire : « wess batar, é lark gaulden aydge tu la oublié ou koua »

Non Jean-Abdoul, laisses moi t'expliquer. L'arc Golden Age débutant au tome 5 (ou fin tome 4 je sais plus) et s'achevant au tome 13 n'est que le récit du passé de Gutz (qui est accessoirement le plus long flash back de toute l'histoire du manga, le plus kiffant aussi je pense) et n'est qu'une sorte de préquel imbriqué dans le manga qui est lui même un prétexte à l'intrigue de l'oeuvre.

Cet arc est primordial, il nous permet de mieux comprendre l'univers de Berserk, le personnage de Guts et permet de poser les bases de l'intrigue, comme si tout les événements ayant lieu après cet arc résultaient de l'âge d'or, et c'est d'autant plus vrai quand on sait que Guts à hérité de sa marque à cause de l'éclipse … mais je vais pas en dire plus.

Donc bref j'ai déjà vite bouclé mon avis sur cette partie, on va pouvoir passer à la suite, c'est à dire entre les tomes 14 et 37.

A partir de là le scénario est vraiment bien foutu et c'est difficile de décrocher l’œuvre (bon même si j'ai fait une pause après l'éclipse … ouais.), s'enchaînent vite intrigues politiques et de guerre tout en laissant place au début de l'aventure de Guts. Beaucoup s'en plaigne, mais à partir des tomes 20, l'histoire prend un tournant High Fantasy, c'est à dire que l'histoire n'est plus centré non seulement sur Guts, mais sur lui et ses compagnons qui le rejoindront malgré lui. Mais tout en gardant un aspect aussi sombre, bien que là, ça devient assez «lumineux » depuis l'arc Fantasia. Mais stoppons le spoil.

Le scénario est un peu sur le modèle de Game of Thrones : bien construit avec ses coups bas et cliffhangers (bon y a quand même beaucoup moins de morts chez les « gentils »), des bonnes grosses guerres qui vont ravir tout le monde, mais également pas mal de débats stratégiques voir même philosophique quand on va commencer à aborder la question de la nature de Guts. Et c'est là où je veux en venir, le scénario met pas mal de temps à se mettre en place, voir paraître long et chiant pour certain, mais justement c'est ça qui intéressant : l'auteur prend bien le temps de construire son histoire, de développer ses personnages et son univers. Bien que y a un côté bourrin et d4rk qui pourraient plaire aux plus jeunes, rendez-vous bien compte qu'il s'agit tout de même d'un seinen qui fait pas son travail à moitié niveau fond et qui imposera parfois son niveau de réflexion, libre à vous de vouloir prendre part au débat ou pas, après.

 

Y a un autre truc sur lequel les gens se plaignent : « Berserk c plu kom avan »

Mais bande de FDP, évidemment que c'est plus comme avant, vous voulez que ça soit une histoire sans scénario qui stagne toujours dans les mêmes bails putain ? Faut que ça se renouvelle un peu, sinon où est l'intérêt ? Et puis même si le côté high-fantasy à adouci le manga, que Guts commence à être beaucoup nihiliste, limite heureux depuis qu'il est avec sa nouvelle compagnie, je suis sûr que la main du destin (incarnée par les Gods Hands) lui prépare les pires saloperie possible pour lui piquer son petit morceau de bonheur. Ça paraît logique non ?

 

Bon on peut pas encore parler de la fin car le manga n'est pas achevé (même si on sent un dénouement se profiler depuis l’avènement de Griffith), mais j'espère vraiment que ça sera une putain de fin de dingue, limite ça serait bien une bonne fin ouverte, bien gérée, un peu à la manière de Code Geass où le mystère sur la mort du héros plan mais en fin de compte il vit retranché dans une petite maison de campagne oklm parce qu'il en à marre de traque du mobs … ou encore mieux, il se barre solo affronter sa malédiction jusqu'à la fin des temps, en mode trop tragique.

 

Stoppons donc ces futiles suppositions.

 

Thèmes :



Ahhh, les thèmes de Berserk. Comme je l'ai dit précédemment, Berserk est avant tout une œuvre intelligente qui utilise le prétexte de la d4rk fantasy avec un univers bien sombre pour nous faire réfléchir sur divers thèmes.

 

Et quels thèmes putains, chaques arcs en proposent une bonne panoplie et les exploitent super biens.

Que ce soit la critique de l'Inquisition à travers le thème de la religion, qui nous rappelle le bon vieux « l'homme à le droit de croire en ce qu'il veut nananana » tout en nous posons la question bien différemment : « Si Dieu existe, qu'est-ce que ça changerait ? Qu'a t-il fait pour tout ces hommes qui crèvent de fin, qui se font torturer, brûler vifs parce qu'ils sont soit disant impies ? Le monde ne se porterait-il mieux s'il n'y avait pas de religion et donc pas de Dieu ? » Intéressant hein ? Bon j'avoue que je sur-interprète un peu.

 

On à le droit à tout un tas de thèmes plus horrifiques, typiques du genre dark-fantasy : La guerre, le viol, la pédophilie, l'inceste, les magouilles politiques … tout ce qui est bien sale quoi.

Il y a deux grands thèmes qui reviennent souvent dans Berserk : Le destin et le monstre.

Le destin, incarné selon moi par les cinq god hands, est en gros ce qui manipule Guts depuis le début de l’œuvre : il n'est pas libre de ses actions, seulement soumit à affronter les pires démons que même votre esprit ne concevrait pas. Guts n'a aucun but, si ce n'est de trouver la mort à la fin de sa vie, c'est le destin qui complète le gouffre entre sa naissance et sa mort. C'est bien triste hein ? Et c'est là que le côté high-fantasy vient rajouter un peu d'espoir : Si les Gods Hands veulent que Guts souffrent jusqu'à la fin des temps, le hasard, cette fois-là, à fait qu'il s'est trouvé des compagnons de route et un nouvel objectif. Ça m'ai vraiment tilté vers les tomes 30, lorsque Schierke à des embrouilles, Guts se lève de sa table et gueule bien fort au type : « TOUCHE PAS A MA FAMILLE », putain franchement ça fait quelque chose. Guts à finalement quelque part trouvé le bonheur en s'alliant avec les humains (pour qui il avait de l'antipathie), un sens à son existence. Et c'est beau putain.

 

En dernier lieu, le thème du monstre. Bah oui, vous vous en doutiez bien. Guts affronte depuis le début des monstres tous plus immondes et dégueulasses les uns que les autres, que ça soit Zodd, les autres apôtres et compagnie. Au final, ces milliers de créatures cauchemardesque qu'il à démembré dans tout les sens, c'est comme si elles faisaient parti de lui. A force de tuer, Guts à perdu son humanité et beaucoup de gens autour de lui le lui disent : « Ce type là, pouvoir porter une épée aussi lourde, pouvoir tuer de telles créatures … c'est lui, le monstre »

Et nous putain on est triste pour lui, pauvre Guts … :'( Sauf que lui il s'en bat les steaks d'une puissance cosmique.

 

Mais parallèlement, l'oeuvre nous présente des tableaux des vices et de la malveillance humaine avec le clergé et les puissants qui jubilent sur le dos des faibles, ses hommes toujours plus avides de sang et de violence qui voient la guerre presque comme un jeu … Qui sont les vrais monstres entre eux et ceux qu'affrontent Guts ?

 

Personnages :



Vous vous attendez à ce que maintenant, je trouve des défauts à Berserk ou bien que je stop mes pavés ? Et bah c'est parti pour vous emmerder alors <3

 

Les personnages de Berserk, putain y a tellement de choses à dire sur eux tellement ils sont variés, bien écrits et intéressants, je vais m'attarder surtout sur la compagnie, Guts et Griffith, mais voici ce que j'en pense globalement : C'est certainement une des plus grosses galeries de personnages de l'univers des mangas putain de merde. On à de tout, des hommes vils qui incarnent tout ce qui à de plus détestable chez l'être humain à l'instar de manga comme Monster ou Kaiji, des braves qui veulent forcer leur destin et qui veulent accomplir leurs rêves comme Griffith, des petits elfes rigolos, des personnages bien mystérieux mais avec un putain de charisme dingue comme le Skull Knight (Chevalier Squelette) avec ses punchlines de dingue, même les monstres prennent par à cette galerie putain.

 

Maintenant on va parler plus en profondeur des persos putain.

 

Guts :

 

Dans mon billet sur Gunnm, je vous disais que Gally était un de personnages (féminins en tout cas) les mieux foutus au niveau mangaesque (comment je vole les mots du chef), et bah Gutz c'est la même chose mais au masculin, avec encore plus de couilles. Guts c'est certainement le personnage le plus badass que vous croiserez de toute votre vie, et rien que pour lui vous devrez lire Berserk. Parce que oui, à égalité avec les dessins, je dirai que Guts est tout l'attrait de l'oeuvre. Un personnage putain de bien construit et développé qui le protagoniste, ou plutôt l'anti-héros parfait pour déconstruire un univers aussi manichéen qu'est celui de la fantasy.

Le mec s'en bat les couilles complet de faire le bien ou le mal, que tu sois un roi, un gosse de 12 piges ou un gros minotaure de 3 mètres, suffit que tu te mettes en travers de sa route pour qu'il te découpe les vertèbre mon pote. Le pire, c'est qu'il à rien de cheaté, juste une grosse épée et des couilles en acier trempées. Le mec est limite à pas grand-chose de devenir totalement fou avec tout ce qui l'affronte et les voix qui lui parlent chaque nuit, mais non, lui il garde son putain de sang froid.

De plus, comme dit précédemment, Guts devient heureux et commence à éprouver plus de compassion et de sympathie pour le genre humain, et c'est ça c'est beau putain.

Bref, Guts est vraiment un putain de perso qui m'aura marqué, et juste pour lui vous devrez lire Berserk.

 

La compagnie :

 

Est-ce que les personnages secondaires sont du même niveau que Guts ? Franchement, oui. Ils ont tous leur importance à leur échelle, et auront toujours des moments d'introspection et d'évolution, qui ralentiront le manga certes, mais qui donnera plus d'ampleur au côté psychologique de l'oeuvre. Chaque personnage est tellement bien développé que tu les kiff tous autant que Guts, ils apportent tous leur charme au manga et leur relation avec ce dernier jouent sur ce grand gaillard en même temps que lui à de l'influence sur eux.

Et c'est super intéressant, comme si Guts avait trouvé plus que des amis et des compagnons de route : une vraie famille. Il n'a rien d'un « père » modèle, mais il enseigne la vie comme il peut à ses compagnons de routes, comme se fut le cas pour Shierke et Isidoro qui sont beaucoup plus jeunes que lui. Il est devenu une source d'admiration, voir même d'espoir pour les membres de son groupe qui dans leur coin en ont bien bavés. C'est pas un putain de retournement de situation ça  ?

Bon après j'aimerai bien évoquer Caska … Hum Caska qui était un putain de bon personnage dans l'arc Golden Age, sûrement un de mes persos féminins préférés … mais ok je veux bien que dû à son traumatisme de l'éclipse elle est perdue l'usage de la parole et soit devenue un attardée mentale, mais je trouve ça un peu facile, c'est comme si limite elle avait été jetée aux oubliettes, j'espère vraiment qu'elle « guérira » un jour pour la revoir avec son tempérament de guerrière. Et puis le triangle amoureux Guts-Caska-Griffith était putain de cool aussi. Enfin ça serait plutôt une ligne car Guts aime Caska, Griffith aussi, et elle aime l'un autant que l'autre. Go partouze non ?

 

Griffith :

 

Putain, quitte à spoil comme un porc, fallait bien que j'évoque ce personnage. Si Guts m'a marqué, je dirai presque pas autant que Griffith tellement ce personnage est stylé. Si Guts est l'anti-héros parfait, Griffith serait son anti-méchant. Car oui, si Griffith est l'antagoniste principal du manga, en quoi est-il vraiment mauvais ? Bien sûr, c'est une p'tite crapule qui aime bien jouer avec les puissants, mais il désire tellement plus grand … pouvoir créer son propre Eden, un monde où tout le monde pourrait vivre en symbiose, c'est pas beau ça putain ? Quel méchant dans une autre œuvre serait aussi bien intentionné que Griffith ? Le mec c'est juste le messie putain, il veut sauver l'humanité de sa souffrance et meme lui pardonner pour ses conneries si elle veut bien le suivre omg.

Griffith c'est juste le charisme et le swagg incarné, et puis n'oublions pas que ATTENTION JE SPOIL OLOL CONTINUES PAS A LIRE SI T'AS PAS LU LE TOME 13 TARLOUZE 

 

qu'il devient un des cinq gods hands. Putain, rien que ce twist était putain d'énorme n'empêche.

 

Sa relation avec Guts est certainement la meilleure de tout le manga, du début jusqu'à la fin elle est bien foutue et ambigüe, tantôt ils se verront comme amis, tantôt ennemis. Même après qu'il soit devenu Femto, Guts ne sent par moment plus aucune haine en lui, l'aura de bienveillance qu'il dégage et si puissante qu'il en oublie même son passé l'espace de quelques instants.

 

 

Enjoyment :

 

Je vois même plus pourquoi je laisse cette partie.

En quelques mots : C TRAU KOUL A LIRE PUTAIN

 

 

Conclusion :

 

Berserk est sans l'ombre d'un doute un putain de chef d'oeuvre et un des meilleurs mangas écrits à ce jour. Et je dis ça, alors que subjectivement il y a pas mal de mangas que je préfère, mais d'un autre côté c'est pas dur d'admettre cela au vu de la qualité de l'oeuvre. Si tu ne l'as pas encore lu, je te le recommande fortement, par contre je le déconseillerai aux « âmes sensibles » et ceux qui n'aiment pas l'horreur (bien que si vous avez compris, c'est bien plus subtiles qu'un simple manga gore). Mais pour les amateurs de fantasy, jetez vous y les yeux fermés. Enfin ouvrez-les tout de même, sinon vous pourez pas admirer les jolis dessins.

 

Note finale : … /20

 

Eh oui pas de note pour Berserk. Mon devoir étant de rester objectif, je ne peux pas accorder une note à une œuvre inachevé. Imaginez que ça devienne de la grosse bouse par la suite putain. Bon bien sûr la note que j'ai en tête se situe entre 19 et 20, mais si jamais des défauts apparaissent, ça pourrait baisser. Alors laissons seulement faire le temps… même si ça se trouve l'auteur sera mort avant la fin du manga putain.

 

Voilà c'est tout pour moi !

 

Ah oui et petit info si vous continuez encore à lire : Le prochain article risque d'être bien différent du genre d'articles que je fais, mais sera toujours en cohérence avec l'univers des mangas et animés. Ça sera un format beaucoup plus court (1000 mots je dirai, sachant que celui-çi en est à plus de 4600 …) et ludique à lire, vous risqueriez de découvrir de nouveaux mangas également.

 

Aller, See you dark berserker <3  


26/08/2015
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Yu Yu Hakusho

Au début en créant ce blog je m'étais dit : « Putain, et si je les noyais de critiques de mes seinens préférés pour leur faire bouffer de la réflexion métaphysique à toute les sauces ? »

Mais après réflexion, je me suis dit que de la diversité dans les sujets de mes articles serait bien plus intéressantes voir pourrait même m'être bénéfique sur le long terme en me faisant redécouvrir des œuvres que j'avais négligées pour pouvoir les contempler sous un œil nouveau, avec plus de recul.

 

Donc c'est décidé, après l'article de Gunnm qui vous à bien plus, fallait que je nourrisse le fanboyisme des fans de baston avec un bon gros shonen.

Mais quel shonen putain, car il s'agit sans conteste du précurseur d'Hunter X Hunter, le manga considéré comme un des meilleurs shonens de tout les temps par beaucoup de gens (après je peux pas vraiment donner mon avis, j'l'ai pas encore ni vu ni lu, en tout cas j'en parlerai sans doute un jour après l'avoir maté) …

 

 

Donc bondour pedit scarabée audour d'hui on va causer de Yu Yu Hakusho.

 

YYK_protagonists.jpg

 

Introduction :

Yu Yu Hakusho est un shonen de type nekketsu ( de genre Action/Fantasy/Arts martiaux), c'est à dire dans la même veine que tout les Dragon Ball, One Piece et Bleach, inutile que vous explique en détail, forcément un de cette catégorie à dû marqué votre enfance (sauf si vous aviez bons goûts au plus jeune âge, que si m'étonnerai fort.) Il a été le premier manga de Yoshihiro Tagashi (retenez bien ce nom)paru entre 1990 et 1994 sous l'égide de l'édition Shueisha chez les bridés, quant à chez nous c'est kana qui s'en occupe. Le tout, pour un total de 19 volumes, ce qui est relativement peu lorsque l'on sait que la plupart des nekketsus populaires sont des putains de séries fleuves dépassant facilement la quarantaine de tome pour la plupart.

Et là vous devez surtout en avoir rien à branler de ce que je dis, sauf que je répondrai à votre connerie : « Attends poto, c'est l'auteur d'Hunter x Hunter ».

 

Par la suite, au vu de son succès au pays des samouraïs, le manga à eut droit à sa propre adaptation animé comme c'était le cas de la plupart des gros shonens de l'époque. C'est le studio Pierrot (Dur à prendre au sérieux un studio avec un tel nom putain, sinon by the way c'est eux qui ont adaptés Bleach, Naruto, Kingdom, Belzebub et Tokyo Ghoul en animé) qui s'en est chargé, réalisé par Noriyuke Abe (Bleach, GTO, Trigun, Black Butler : book of circus …) .

 

Bon je pense quand même que la plupart d'entre vous connaisse, mais que beaucoup ont pas dû entendre parler car Hunter x Hunter lui à vite volé la vedette (bon après je pense pas que l'auteur s'en plaigne), donc un debriefing de l'intrigue s'impose.

 

Synopsis :

 

Le jeune et turbulent Yusuke Urameshi, âgé de seulement 14 ans, est un collégien au tempérament bagarreur et arrogant, n'hésitant pas à sécher les cours pour passer son temps à la salle de jeux d'arcades du coin ou régler ses comptes avec d'autres élèves comme Kuwabara Kazuma, son rival de toujours. A vrai dire, les cours l'indiffèrent, au grand désarroi de son amie Keiko Yukimura qui aimerait l'y voir plus souvent, et il mène jusqu'à présent une existence dénuée d'intérêt à son sens.

Tandis qu'il rentrait chez lui, un ballon de foot appartenant à un jeune garçon croise sa route. Il le rend au gamin en lui faisant la leçon, sans pour autant y faire grandement attention, mais aussitôt ce dernier se rue sur la route, criblée de voitures, après l'avoir envoyé sur celle-çi. Il s'apprête alors à se faire écraser par un chauffard. Yusuke, impulsif de nature, n'a même pas le temps de réfléchir qu'il se fait percuter par la voiture pour protéger l'enfant. A cause de la puissance de l'impact, il mourut sur le coup.

Vous vous demandez dans quelles circonstance l'aventure de notre héros peut-elle débuter alors qu'il meurt au bout du premier chapitre ? Et bien de la manière suivante :

Si son corps lui est inerte, son esprit est toujours vif, bien qu'invisible.

A peine a t-il le temps de comprendre qu'il est décédé qu'une jeune fille aux cheveux bleus du nom de Botan lui explique sa situation : Il est bien décédé, mais en vain car l'heure de sa mort n'était pas arrivé. Par conséquent, les instances célestes ont décidés de le ramener à la vie s'il vient à bout d'une série de « bonnes actions » pour qu'il mérite sa résurrection.

Suite à sa résurrection (petit spoil mais vous vous doutez bien que ça arrive vite), il apprendra à maîtriser le Ray-Gun (ou rayon astral, une onde d'énergie astrale qu'il dégage par ses doigts) et assisté de Botan, deviendra un détective du monde des esprits, une sorte d'agent céleste chargé de botter le cul aux démons nuisant à l'équilibre des trois mondes (celui des esprits, des humains et des ténèbres).

Avide de fuir une routine trop monotone, Yusuke n'hésitera pas une seule seconde à affronter les démons les plus vicieux du monde des ténèbres, croisant la route du sanguinaire tueur à gage Yoko Kurama, de Hiei, un démon au passé troublant, ainsi que d'une pléthore d'autres aux personnalités et aux ambitions multiples qu'il se fera une joie de dégommer.

 

Un peu long comme synopsis, je m'en excuse, mais j'espère qu'il vous aura convaincu bien que cela reste un shonen assez classique puisant directement son inspiration dans Dragon Ball (kiffant à regarder tout de même), attendez vous donc à des pléthores de transformations, de power-up, de pouvoirs en tout genre liés aux arts-martiaux, des méchants de plus en plus puissants etc, bref vous connaissez la chanson j'imagine.

 

Ici on traitera du manga et de l'animé en parallèle, mais à mon goût l'un étant aussi bon que l'autre je vous recommande les deux formats, à vous de voir si vous préférez les shonens au format papier ou animé.

 

Ambiance :

L'ambiance est tout ce qui à de plus old school et comme l'a dit le chef : « Old school y a pas plus cool », et je ne suis on peut plus d'accord. L'humour est ce que l'on retient le plus dans les premiers chapitres du manga, elle donne un côté très léger mais reste très plaisant à lire/regarder si l'on ne veut pas se prendre la tête. On retient aussi beaucoup d'émotions dans les moments forts, elle est parfaitement retranscrite surtout dans l'animé avec des OST plutôt corrects (on n'en reparlera après) et il y a certains passages qui m'ont même assez marqués alors que je ne suis pas très shonen, rendez-vous compte de la chose.

 

Le thème de la mort omniprésent dès le début contraste beaucoup avec cet humour bon enfant, on s'y prendra plusieurs fois à rire des gamineries de Yusuke ainsi que des embrouilles entre ce dernier et Kuwabara, mais également à avoir une boule au ventre lors des séquences émotions (Lorsque Yusuke voit Keiko, Kuwabara et sa mère en larmes devant son cercueil , se rendant compte que finalement des gens tenaient à lui malgré son caractère tempétueux) qui sont biens gérés et pas en abondance comme le font malheureusement beaucoup trop de shonens aujourd'hui. Ça c'était pour lancer une pique à Fairy Tail.

Par contre, dans les scènes censés être angoissantes, où « inya plou déspouar pour le héro :'( » , elles sont beaucoup moins crédible car on sait très bien que le combat se terminera par la victoire du héros, même si j'avoue avoir grandement ressenti de la tension dramatique durant l'arc Sensui lorsque les pouvoirs de nos héros sont inefficaces contre d'autres élèves avec des pouvoirs. Et ce qui est intéressant dans cette scène c'est qu'on ressent parfaitement l'impuissance des protagonistes, l'action tournant presque à l'imprévisible, donc il y a quelques surprises sur ce point-là.

 

Globalement on va dire que c'est au dessus que la plupart des shonens, un bon point, donc.

 

Animation/Dessin :

 

Tout d'abord pour parler de l'animé, l'animation est vraiment de bonne qualité quand on sait que c'est un animé fleuve du début des années 90, quitte à en faire rager certains je dirai même que l'animation est supérieure à certain shonens de l'époque (Dragon Ball pour bien casser les couilles). Elle est également très dynamique bien que parfois un peu saccadée. Bon à aussi le droit parfois à pas mal de remplissage rendant l'animation moins fluide par moment avec un amas de plan fixe, mais bon quand on connaît la lenteur des combats de DBZ de l'animé, je pense qu'on va pas trop s'en plaindre.

 

https://www.youtube.com/watch?v=YvK6zNHt5YI

 

https://www.youtube.com/watch?v=fQ5NOtuHfRA

 

Voici quelques combats bien sympathiques pour que vous pussiez mirer vous même la chose (bien sûr ils sont en accéléré, faut pas déconner XD). Plutôt bien foutu visuellement non ?

 

Mais c'est surtout sur les dessins du manga sur lequel je vais m'attarder, ils sont plus que très bons que ça soit dans les scènes de dialogues où l’agacement des cases et la narration est plus que maîtrisée (en plus du charadesign très bon), ou bien dans les combats où l'action est très dynamique et moins brouillon que l'animé (qui l'est par moment, mais après il faisaient encore aux cellulos les pauvres faut les pardonner).

Et puis bon quand on compare à ce qui se faisait à l'époque (Dragooooon ball <3) on se rend encore plus compte du talent de l'auteur, m'enfin c'est pas l'auteur d'HxH pour rien après tout !

 

Certaines scènes sont même encore plus marquantes dans l'animé, tenez voici un exemple du potentiel de Togashi à pleine puissance :

 

yuyu dessin 3.jpg

 

Certes la physionomie des persos peut paraître déformée, mais le rendu et l'effet de style sont super intéressants et donne des sensations uniques au lecteur. Je suis sûr que même ceux n'ayant ni lu le manga ni vu l'animé ressentent parfaitement (même sans lire les bulles) la déception et le vide ressenti par Yusuke dû à son incapacité. C'est beau putain. Et viens pas me balancer en commentaire « ué mé berserk c de la mem épok é c enkor mieu » et j'ai tellement envie de te frapper rien qu'en m'imaginant … ce sont deux styles très différents et qui conviennent parfaitement pour chacun des types d’œuvres, capiche ?

 

Sinon voici quelques autres exemples pour vous laisser admirer un peu le travail de l'artiste.

 

Yu Yu dessin 1.jpg

 

 

 

 

Convaincant n'est-ce pas ?  Dans ce dernier On voit bien l'évolution physionomique de Toguro suite à son passage à 100 %, il est clairement représenté comme un monstre testostéroné et non plus comme un humain (même Schwarzy c'est de la merde à côté!), je fais dans mon froc rien qu'en y pensant.

 

 

 

OST (Original SoundTrack) :

 

L'OST est plutôt correct, rien de bien transcendant mais ça fait le taff bien que certains sont souvent beaucoup trop recyclés comme dans les 3/4 des animés fleuves avec un total de 48 OST pour 112 épisodes. Bon c'est pas dramatique, mais quand on sait que Cowboy Bebop en à une centaine pour 26 épisodes on se pose des questions xD

Je vais pas extrapoler une partie que je juge minime (Attendez que je fasse Cowboy Bebop ou Samurai Champloo, là on va VRAIMENT parler de musique) alors voici un petit aperçu de ce que vous auriez l'occasion d'entendre :

 

https://www.youtube.com/watch?v=7WDPgh1nKdw&list=PL4987CC8F3230C8D3&index=15

 

https://www.youtube.com/watch?v=9qBLtxML0mY&list=PL4987CC8F3230C8D3&index=32

 

Celles-çi jouent particulièrement sur la tension dramatique, sur l'attention ressenties par les spectateurs.

 

https://www.youtube.com/watch?v=HO6zv4XDmEc&list=PL4987CC8F3230C8D3&index=48

 

La principale OST des combats si je me souviens, c'est l'une de mes préférées car l'évolution y est intéressante, genre ça passe de l'orchestrale à un petit solo de guitare par moment avec un monotone coup de tambour pour faire ressortir la pression, l'angoisse éprouvée par le jeune héros au spectateur. Bon après je suis pas un specialiste en musique donc prenez pas ce que je dis pour argent content xD

 

Ce que je retiendrai particulièrement c'est surtout un très chouette opening qui rendrait nostalgique même quelqu'un qui n'a pas connu les années 90, bon après c'est très loin de l'extravagance du second opening de JoJo's Bizarre Adventure (l'animé est sorti en 2012 je sais mais l'opening est un pur bijou intemporel à mon sens) mais ça reste très plaisant à écouter et largement supportable le temps de quelques 110 épisodes.

Écoutez donc par vous même :

 

https://www.youtube.com/watch?v=2l9V2ejc6OY

(je met le deuxième car je préfère ces images-là, mais la musique est identique à celle du premier hein)

 

Bref, c'est pas du Hans Zimmer, mais ça fait le taff.

 

Scénario :

 

Alors je dis beaucoup de bien de la forme, mais quand est-il du fond ?

Et bien j'ai bien un problème avec ce manga : son scénario.

Dans les premiers tomes du manga et les vingt premiers épisodes de l'animé, il fourmille de pas mal d'incohérences et de facilités scénaristiques qui m'ont donnés des facepalms monumentaux … Bon je sais qu'un shonen reste une œuvre pour jeunes adolescents et que par conséquent elle n'a pas pour but d'être spécialement très intelligente (pour les années 90, venez pas dire que je traite Death Note de manga débile xD), mais quand même, un peu de cohérence à l'univers est le bienvenu. On va prendre l'exemple de Dragon Ball, un manga qui à su trouver une certaine cohérence dans son univers hyper loufoque voir débile, même les trucs les plus absurdes sont justifiés comme par exemple le power-up incessant de Goku dû à sa nature de Saiyen, c'est un peu facile, mais ça marche et on n'en demande pas plus pour être diverti.

 

Bon quoi que faut avouer que je vois pas dans quelle galaxie une planète pourrait fonctionner normalement après que sa lune se soit faite explosée … on se le demande bien.

Or là, dans Yu Yu Hakusho, beaucoup trop de choses ne sont pas expliquées afin de simplifier le scénario, et c'est vraiment dommage. Je pourrai vous citer plein d'exemples, mais je vais me focaliser sur le truc le plus troublant du manga : la résurection de Yusuke. Non pas le fait qu'il revienne à la vie hein, ça au contraire c'est plutôt bien justifié, j'ai rien à redire, mais je veux dire sa vie de collégien APRES sa résurection. Imaginez vous êtes morts. Ca y ai vous êtes mis en terre, vos amis, votre famille, votre chien, votre voisin, votre poisson rouge (qui était mort, en fait), vous ont pleurés assez longtemps et font lentement votre deuil. Et là vous ressurgissez comme par hasard dans votre bahut, dans le plus grand des calmes SANS que personne ne se pose aucune question.

 

Bon ok j'abuse un peu, tout les personnages sont surpris … mais ils ne se posent pas vraiment de question, c'est juste du « SHUT UP AND TAKE MY MONEY » pour que l'intrigue avance plus rapidement. Bon ok faut avouer que rien d'y penser, c'est compliqué d'imaginer un moyen de justification à une résurrection, mais ça peut marcher, genre je sais pas moi un p'tit mot de la maman comme quoi le gamin à pu être sauvé in extremis ou même au pire des cas qu'il n'a jamais été mort et que c'était seulement un rumeur ! Parce qu'excusez-moi, si un jour vous êtes mort, et que vous reveniez à la vie, vous pensez vraiment qu'on vous accepte au bahut dans le plus grand des calmes? Moi je pense que y aura 42 crises cardiaque et 12 démissions.

 

J'exagère peut être un peu beaucoup pour pas grand-chose au final car cet événement est vite oublié, mais il y en à beaucoup d'autres de facilité de ce genre comme par exemple lorsque Kurama veut guérir sa mère en sacrifiant sa vie par le biais du miroir démoniaque j'sais plus quoi, Yusuke intervient pour faire le même vœu et finalement on sait pas pourquoi le miroir est content de la générosité de Yusuke et accorde le vœu sans contre-partie. Mais t'es un putain de miroir démoniaque de la mort créé par des démons tr0 d4rk, d'où t'as un bon fond ? En plus t'es un objet putain, d'où t'as le droit à la parole ? Bon bref, vous avez compris.

 

Mais fort heureusement elles diminuent énormément à partir de l'arc Toguro (le premier gros arc quoi). Si on ne prend pas en compte le tout premier arc du manga, le scénario des arcs suivant est plutôt bon, je ne cracherai pas sur son côté répetitif car il s'agit d'un nekketsu de baston, à part de l'action bien dosé et des combats badass on en demande pas plus.

 

Tout de même il y a un arc qui à vraiment su me séduire, c'est vraiment dans celui-là que YYH prend une toute autre tournure bien plus intéressante à mon goût : l'arc Sensui (épisodes 68-95 il me semble). Alors non ça passe pas à du seinen, mais ça passe à un tout autre niveau de shonen. On garde bien sûr la pléthore de démons pas beaux à battre avec un gros boss bien badass mais… cette fois-çi on rajoute un peu plus de complexité aux personnages en plus d'ajouter de la réflexion et des enjeux au scénario. Les méchants sont beaucoup moins manichéens, on reste dans du cliché mais pas de mauvais cliché, les méchants ont un véritable objectif qui ira même à faire réfléchir cet imbécile de Yusuke sur la nature de l'homme.

Au final, cet arc cristalise l'essentiel de Yu Yu Hakusho en dehors de son aspect bourrin avec ses combats dragon ballesques, car en fait, au cours de la quête d'Urameshi, ce dernier se met à se poser lui même en même temps que nous : Qui sont les vrais monstres ? Le démon car il est réputé comme un être mauvais et vicieux ou l'homme dans sa plus grande cruauté ? Bon bien sûr c'est loin d'égaler le niveau de réflexion d'oeuvres comme Monster, Kaiji ou encore Mononoke (l'animé pas Princesse Mononoke hein), mais rien que pour ça Yu Yu Hakusho n'est pas un shonen débile qui à su se démarquer des autres gros shonens de l'époque (bien qu'oublié avec HxH).

 

Et sinon pour la fin … elle est pas spécialement bonne ni mauvaise, la conclusion apportée est certes très prévisible mais en même temps, on ne l'imaginerait pas autrement !

 

Personnages :

 

Vous en avez marre des pavés hein ?

Et bah vous en faites pas … ça continue 8D

 

Les personnages à présent … on va s'attarder précisément sur les quatres personnages principaux c'est à dire : Yusuke, Kuwabara, Hiei et Kurama.

 

Yusuke :

 

Un putain de héros badass comme on en voit plus aujourd'hui. Vous vous souvenez de tout les persos du genre Joseph de JoJo's Bizarre Adventure, Onizuka de GTO, Rio Saiba de City Hunter … et bien Yu Yu fait parti de cet archétype de perso badass et farceur, qui s'amuse en toute circonstance même face aux gros méchants. Il est tellement mesquin qu'il en vint même à devenir plus malin et vicelard que les démons tr0 d4rk eux-même en contre-carrant leur stratégie, c'est pas stylé ça ?

C'est un personnage hyper attachant qui subit vraiment une très bonne évolution au cours du manga, il gardera toujours son côté arrogant et gamin jusqu'au bout tout en acquérant une certaine maturité. Son voyage à travers les trois mondes durant ses quelques années représente finalement son passage à l'âge adulte, lui qui était un vulgaire branleur et bagarreur apprendra l'immunité en se fightant avec les plus grandes puissances de l'univers tout en le faisant se rendre compte d'une seule chose : Sans objectif, on est pas grand-chose, et au final c'est juste un but qu'il manquait à Yusuke pour trouver sa clef du bonheur.

Le Yuyu du début est le même que celui de la fin, mais pour autant celui de la fin n'est plus le même qu'au début et rien qu'en repensant à son évolution ça me donne envie de chialer putain.

 

Kuwabara :

Ce mec est juste un putain de sadomaso. Du début à la fin il se fait fracasser, défoncer, marteler, buriner, dans tout les sens que ça soit par Yusuke ou les gros démons de la mort qu'il provoquera en duel et le pire c'est qu'il en redemandera putain.

Mais au final, on l'aime bien Kuwabara. C'est le meilleur ami de Yusuke et sa relation avec lui est certainement la plus importante du manga, elle est à la fois hilarante quand on les voit se provoquer même dans les pires des situations mais vous aurez toujours une boule au ventre lorsque qu'ils s'encouragent mutuellement … mais de manière virile hein putain on est pas dans Fairy Tail, c'est pas du « Mes amis, nous avons traversés tant de choses ensemble … défonçons les au nom du pouvoir de notre amitié ! » non là c'est plutôt « Je te préviens p'tite merde, si tu te fais buter par Toguro je viendrais en enfer pour te dérouiller ta gueule jusqu'à la fin des temps, c'est bien compris ? (tout en ayant une larme à l’œil)

 

Son évolution à lui aussi est intéressante, lui qui est un voyou à l'avenir incertain à cause de ses résultats médiocres, finira finalement par se rendre compte que les études c'est pas si mal après un petit tour dans le monde des ténèbres.

 

On pourrait reprocher le fait qu'il soit clairement oublié dans la fin de l'animé, mais en même temps c'est un choix judicieux de la part de l'auteur car Kuwabara est clairement un perso faible très loin du potentiel de Yusuke ou même de Kurama et Hiei, il avait besoin de s'arrêter en chemin pour retrouver une vie plus paisible que celles des combats acharnés.

 

Hiei :

Vous voyez Sasuke ? Bah imaginez un monde parallèle où il aurait été un bon perso et vous obtenez Hiei. Hiei est un perso tr0 d4rk est mystérieux à la fois mais sans pour autant être chiant ni très cliché, il apporte sa dose de classe à l'animé par son côté taciturne et son antipathie contrastant fortement à la jovialité de Yusuke. Leur rivalité est bien gérée jusqu'au bout, Hiei ne s'alliera avec Yusuke que par la contrainte ou si il y a lieu d'un but commun, jamais il ne le considérera comme un ami, non lui que Yusuke meurt contre Toguro ou Sensui il s'en fiche, il veut juste affronter les démons les plus forts pour tester sa puissance. Mais au fond, ils ont une sorte de respect mutuels l'un envers l'autre et Hiei finira même par admirer Yusuke pour son courage et son audace à tout épreuve lors des combats.

Un personnage comme Hiei était vraiment essentiel à cet série, et mal le géré aurait été dommage, hors ce n'est pas le cas.

 

Kurama :

 

Et voilà encore ici un personnage parfait pour conclure ce quatuor. Kurama Yoko, un personnage complexe hanté par son passé d'assassin, réincarné en un être humain afin de mener une vie normale loin derrière le vice. Mais cette dualité entre ces deux personnalités persistera quand il se rendra compte que Yoko n'est pas mort en lui, de nombreux dilemmes s'imposeront donc pour lui et c'est tout cela qui fait la complexité du personnage : il c'était jurer de ne plus tuer mais finira même par devoir tuer des humains à cause de Yusuke sans pour autant jamais ne lui en vouloir.

C'est un personnage avec une bonne grosse dose de charisme, son intelligence à toute épreuve servira à de nombreuses reprises tout au long de leur aventure, le cerveau du groupe en somme, bien qu'il reste un adversaire redoutable comparable à Hiei.

 

C'est donc vraiment un très bon quatuor (qui inspirera d'ailleurs celui d'Hunter X Hunter) qui constitue un argument majeur de ce manga, ils sont tous très attachants et on prend du plaisir à voir leurs relations évoluées tout comme voir leur techniques variées se déchaîner sur les méchants.

 

Les personnages secondaires aussi sont bons, bien que certains soient très très manichéens et caricaturaux (mentions aux profs sadiques prêts à falsifier leurs corrections pour ne pas que Kuwabara passe son exam et au directeur trop gentil qui croit en la rédemption de Yusuke xD), mais on tous leur intérêt à l'intrigue. Botan et Keiko par exemple, bien qu'elles n'aient pas une grande utilité, elles sont de très bon soutiens à nos 4 héros.

 

Yu_yu_hakusho.jpg

La Dream Team.

 

Les méchants … bah des méchants de shonen quoi, tout ce qui à de plus de manichéen … NON NON ET NON. Tous sauf Shinobi Sensui. Je vous jure, ce mec est sûrement le méchant le plus complexe que j'ai vu dans un nekketsu, ses multiples personnalités incarnent parfaitement un être torturé à la fois déterminé dans sa quête de destruction mais à la fois tourmenté par sa quête de perfection. Rien que pour lui, vous devez regarder Yu Yu, genre vraiment.

 

Enjoyment :

 

Difficile de pas prendre son pied devant cet animé. Même moi qui suit un grand fan de seinens et donc par conséquent d’œuvres à la réflexion poussé, j'ai pris beaucoup de plaisir à mater l'animé, enchaînant quelques 70 épisodes en à peine 5 jours et le reste en 3 fois moins de temps.

Donc franchement c'est vraiment beaucoup de détente et de plaisir, un vrai bon shonen d'antan comme on n'en fait plus quoi.

 

Récapulatif :

 

Qualités :

 -Bonne animation

-Excellents dessins pour le manga

-OST plus que corrects et bon opening

-De très bons personnages principaux

-Des combats bien badass, dynamique à l'écran et explosifs sur le papier

-Des antagonistes remarquables également (Toguro mais surtout Sensui)

 

Défauts :

 

-Beaucoup de remplissage dans l'animé qui font que les combats durent des plombes

-Animation un peu brouillon voir saccadée par moment

-Trop d'incohérences et de facilités scénaristique (surtout au début)

-Un peu beaucoup de clichés (roh c'est un shonen voyons!)

 

 

Conclusion :

 

Un très bon shonen que je considérerai sans problème de culte, malgré ses défauts, il m'a vraiment redonné goût aux shonens (à m'intéresser à Dragon Ball par exemple) et à moins les traiter comme des sous-oeuvres. Même si les seinens > all, aller salut.

 

Faudrait peut être que je m'attaque à Hunter X Hunter maintenant.

 

Note Finale : 16/20

 

 

Pffiou c'était long hein ? 1000 mots de plus que Gunnm, ça va pas du tout ça, faut que j'en fasse encore plus pour le prochain seinen ! En espérant vous avoir donné envie de toucher à l'oeuvre ^^ Désolé sinon pour le rythme de parution des articles, mais je dois parfois réécouter des OST, revisionner des passages de l'animé et relire des passages du manga pour être sûr de pas dire de pas vous dire du caca, et puis vous inquiétez pas un ou deux autres devraient sortir très rapidement !


23/08/2015
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Gunnm/Battle Angel Alita

 

Alita.jpg

 

Bonsoir. Ou bonjour, tout dépend de l'heure à laquelle vous prendrait le temps de lire ce billet.

Cet abus de politesse commence déjà à m'énerver …

 

Pour cette première critique trèèèès très très attendue de votre part (en même temps quand on gère un blog ultra populaire avec pas moins de 6 membres , c'était attendu … Je pleure putain  :'( Big up tout de même à mes nouveaux lecteurs.), nous parlerons de Gunnm.

 

Darksasuke69 : wess konar tavé di ke tu parleré de kino no tabi sal mito

 

Ouais mais on va dire que j'ai été récemment nez à nez avec l’œuvre de Dieu tout puissant le temps de quelques 2000 pages et que je me devais donc d'en parler. Car oui, et je n'ai pas honte (enfin j'ai surtout honte de pas avoir touché ce truc quelques années plus tôt, m'a vie s'en serait trouvée bouleversée.) de le dire, je viens de finir Gunnm il y a seulement quelques heures avant la rédaction de cet article. (en fait là ça fait deux jours mais c'pas grave)

 

Ayant lu très peu de mangas (pour beaucoup d'animés géniaux, on va dire que ça compense, non ?), attendez vous à beaucoup d'articles sur le vif de ce genre, surtout que je compte bien rattraper mon retard ! Et puis d'ailleurs quoi de mieux que la réaction de quelqu'un qui vient d'achever sa lecture, des images toute fraîches de l’œuvre en tête ?

Donc ça sera une sorte « d'après-lecture », peut être que celle-ci sera amené à être modifié après la relecture de ce bijou.

 

Bon aller trêve de blabla et enjoy !

 

Sommaire :

 

  • Introduction

-Fiche technique du Manga

-Fiche technique de l'Animé + mon avis

-Synopsis

  • Critique/Analyse

-Ambiance

-Dessins

-Intrigue

-Personnages

-Enjoyment

  • Bilan (récapitulatif)

  • Conclusion

 

  • Introduction :

 

Fiche technique du manga :

 

Gunnm, aussi connu sous le nom de « Battle Angel Alita » est un seinen de genre Science-Fiction à la croisé entre le « Cyber-Punk » et le « post-apocalyptique » , des sous-genres initié dans les mangas par Ghost in the Shell pour l'un et Akira et Hokuto no Ken pour l'autre.

Et là, novices que vous êtes, vous allez commencer à me faire chier.

« Mé c koi le cibayr peunk ?  »

 

Grosso modo le Cyber Punk c'est très similaire aux dystopies en littérature (1984 et Le meilleur des mondes sont les exemples les plus célèbres), ça met en scène un future proche où notre société, très avancée scientifiquement et technologiquement donc, serait confronté à de nombreux problèmes (La domination des machines, la question de l'I.A, l'absence de liberté etc), bref si vous avez vu Matrix, Blade Runner, ou d'autres films de ce style, vous voyez de quoi je parle, je pense.

 

Et quant au post-apo' … bah c'est une sorte d'après fin du monde, un monde qui tente de se reconstruire (ou pas) suite à des catastrophes écologiques ou autres holocaustes nucléaires qui l'ont ravagés.

 

Mais revenons en à Gunnm. Le manga est né de l'imagination de Yukito Ishiro connu pour … bah Gunnm, il paru de novembre 1990 jusqu'en Mars 1995 dans le magazine Business Jump et fut édité par Shueisha pour un total de 9 volumes.

Un sequel en 19 volumes intitulé Gunnm : the Last Order vit le jour en 2000 pour s'achever pas plus tard que l'an dernier, celui-çi suivant la trame direct de Gunnm. Mais comme je ne l'ai pas encore lu, ça sera pour plus tard, même si ça ne saurait tarder.

 

L'animé :

 

Egalement, comme vous aurez pu vous en douter au vu du succès de l'oeuvre, en 1993 le manga à été adapté en un animé de seulement 2 OAV d'environ 25 minutes chacun produit par le studio Madhouse (Texhnolyze, Rainbow, Death Note et j'en passerai des meilleurs).

Ils adaptent seulement les 2 premiers tomes en retirant des éléments pour simplifier l'intrigue (choix judicieux et fait en sorte que les spectateurs ne s'attendent pas forcément à une suite pour l'animé).

 

Donc brièvement, est-ce que cette adaptation vaut le manga ? Vous vous doutez bien que non, deux piètres OAV adaptant deux tomes ne sont pas du tout représentatifs de Gunnm mais son tout de même très intéressant dans la mesure où l'on cherche à découvrir l’œuvre et non pas seulement se sustenter de l'animé. Ils restent très fidèle à l'univers de Gunnm et à ses personnages, retranscrivant très bien la relation entre Gally et Yugo, ainsi que le début de l'évolution psychologique de Gally.

Si vous comptez lire Gunnm mais que vous préferez tout de même les animés, commencez par ces deux-là ils vous donneront un avant-goût du manga et devrez définitivement vous convaincre de lire ce chef d'oeuvre! Dernière chose, ne vous fiez pas aux avis sur le net décrivant ces OAV comme de la « connerie », ces personne ne les prennent pas pour ce qu'ils sont mais pour ce qu'une adaptation en animé complète devrait être. Un peu à l'image de l'animé de Berserk qui est injustement décrié (après c'est vrai que ça rend pas du tout la même ambiance, mais ça reste fidèle au golden age)

 

Mais bon ici, nous traiterons principalement du manga et pour cela un bref rappel de l'intrigue s'impose.

 

  • Synopsis :

Suite à une catastrophe écologique majeure due à la collision d'une météorite avec la Terre, l'humanité est au bord de l'extinction. Par la suite, les survivants se divisèrent en deux castes : les habitants de Zalem, ville suspendue à un gigantesque pilier de plusieurs dizaines de kilomètres, constituant la classe d'élite et les habitants de Kuzutetsu, décharge gigantesque en proie à la violence et au chaos et où la majorité des humains on dû s'équiper en prothèses cybernétiques afin de réparer leurs membres.

Dans ce climat post-apocalyptique, un docteur en nanotechnologie nommé Daisuke Ido trouve un jour une cyborg en piteux état qui se trouve être amnésique. Incapable de ce souvenir même de son nom, il la prénommera Gally (Alita dans la version anglaise mais bon on s'en fout un peu)

Lui conférant un nouveau corps et une nouvelle identité, elle se rendra vite compte de la double identité de sa nouvelle figure paternelle, qui l'entraînera malgré lui dans l'univers sombre et violent qu'est Kuzutetsu.

C'est le récit de l'évolution de cette jeune cyborg sur lequel le manga s'attardera, dépeignant les étapes de sa vie peu commune et ses rencontres avec une pléthore de personnages qui auront chacun des répercussions sur sa psychologie tout en étant confronté à un conflit entre Zalem et les siens…

 

Ne vous fiez pas trop à ce synopsis, j'ai eu du mal à le faire car je ne voulais pas en dire trop (à mon sens l'intrigue démarre vraiment à partir du tome 3, voir après). Le scénario évolue beaucoup et vous imaginez bien que Gally ne se contentera pas seulement de zigouiller du cyborg !

Car oui, à mon sens bien qu'il y ai beaucoup d'actions et de combats endiablés, c'est avant tout la psychologie des personnages et la réflexion sur de nombreux thèmes dans un univers froid, glauque et malsain qui fait de Gunnm une œuvre grandiose que vous vous devez de lire.

Bon avez compris que j'ai kiffé ma race devant ce truc, mais je ferai de mon mieux pour rester objectif (bien que certains éléments relèveront de mon avis personnel car ils peuvent être interprétés de manière différente )

 

Cette critique sera divisée en six points différents étant donné que je vais beaucoup blablater tout en essayant d'aller tout de même à l'essentiel, une sorte de plan pour que vous ne soyez pas perdu on va dire, et rendre le tout plus clair.

 

 

 

  • Ambiance :

 

L'ambiance, c'est avant tout ce que l'on retient de Gunnm. Elle est vraiment unique, on plonge dans cet univers foutrement malsain et oppressant qu'est la décharge de Kuzutetsu. La violence y est omni-présente, que ce soit avec les spectacles de combats de rues ou même les crimes et le sentiment d'insécurité permanent des habitants, mais c'est le vol et le trafique d'organe qui m'ont le plus marqués . Tout les coups sont permis pour survivre dans cette « déchetterie humaine ».

Bref je vais pas m'y attarder de plus pour ne pas vous spoiler. Elle est donc très bien gérée et évolue bien tout au long du manga, il y aura forcément au moins deux ou trois pages qui vous prendront aux tripes à cause de leur intensité, certains personnages vous ferez presque froid dans le dos également.

 

Et puis putain cette scène quoi :

 


 

 

C'pas du spoil hein, hors-contexte ça à pas vraiment de sens on va dire xD Mais vous verrez quand vous y serez, et me dites pas que vous aurez pas au moins une larmichette.

 

 

  • Scénario :

 

Si l'on retient l'ambiance, le scénario est quant à lui l'atout majeur de Gunnm.

Il peut paraître vu et revu pour les amateurs de SF, mais sachez qu'à l'époque on avait pas encore Texhnolyze, et bien que le manga ce soit pas mal inspiré d'Akira, on retrouve beaucoup de ses inspirations dans la littérature ou le cinéma que ce soit pour Métropolis, Blade Runner ou Mad Max, allant même à faire des références bibliques (la gigantesque colonne s'étendant au dessus Zalem et la tour de Babel, vous aviez pas remarqué avant ?), donc finalement pas si revu que ça dans l'univers du manga !

 

Le premier tome à mon goût n'est pas du tout représentatif de la série, je l'ai trouvé bien trop rapide comparé à ce qu'il raconte (dû également au fait que la série soit courte), Gally évolue bien trop vite et sa relation avec Ido également et surtout beaucoup de combats, je croyais presque que c'était un shonen … après ça c'est vraiment mon ressenti personnel, heureusement que le second tome est venu cassé cette image-là.

 

Heureusement (bien ma répétition ? ), le manga évolue également beaucoup au fil des tomes, ne vous attendez pas à ce que ça se cantonne sur de vulgaires bagarres de Cyborg ! Et si le manga démarre de façon trop abrupt, voir rapide avec beaucoup d'action dans les premiers tomes , action et réflexion sont finalement bien gérés avec des plot-twists très intéressants qui vous laisseront sur le cul à coup sûr. Bon bien sûr, si vous avez vu Death Note, Code Geass et autre Monster vous serez un peu moins surpris, mais tout ça pour dire que le scénario n'a rien de prévisible, dû en grande partie à l'évolution quasi-parfaite de Gally. Bien qu'elle soit l'héroîne, elle est un mystère en elle-même pour le lecteur qui saura rarement anticiper ses décisions, la fin cristallise bien ce côté-là de Gally à mon sens.

Tiens, la fin parlons en. C'est le défaut principal de l'oeuvre pour beaucoup de gens, c'est vrai qu'elle est décevante comparé à la qualité du scénario mais c'est pas non plus du foutage de gueule, avouez que rien qu'en vous imaginant la raconter à vos potes vous avez le kiki tout dur tellement elle est improbable (ou alors c'est juste moi). Le problème, elle boucle mal l'intrigue et pourrait être jugé un peu trop mindfuck à la manière de celle de Serial Experiments Lain, mais bon l'idée est pas mal sinon, heureusement que y a une suite, d'ailleurs.(Gunnm the Last Order)

 

Je n'allais bien entendu pas parler scénario sans aborder les thèmes de Gunnm qui sont très variés : le passage à l'âge adulte, la quête de soi, l'amour, le bonheur et la poursuite de ses rêves seront des thèmes qui envelopperont le personnages de Gally mais ont en trouvent d'autres bien plus trashs voir critiques avec notamment le terrorisme, la lutte des classes, la nature humaine (Desty Nova, un scientifique fou à lié et manipulateur en est une sale incarnation) le trafique d'organes et bien sûr l'intelligence artificielle, thème majeur du genre cyber-punk.

Pour ce dernier, l'auteur nous posera pas seulement la banale question qui fait rage à l'heure actuelle : « Quelle est à limite à ne pas dépasser avec les machines afin qu'elle ne supplante pas l'homme ? », mais l'abordera d'une manière complètement subversive et philosophique : « Qu'est-ce qui nous définit en tant qu'être humain ? » Le fait que nous ayons des membres organiques ou mécaniques ? Notre capacité à penser et raisonner ? Et si l'humain était au final lui même une intelligence artificielle, comment pourrions-nous redéfinir ce qu'est l'humanité ?

 

J'en dis un peu trop là, on va passer au point suivant !

 

 

 

  • Personnages :

 

Une autre énorme qualité de l'oeuvre : ces personnages (en fait il à que des qualités putain), que ce soit Gally, l'évolution de ses relations avec les personnages secondaires ou bien les personnages secondaires en eux-même, tout est parfait sur ce plan-là putain (à part ce que j'ai dis précédemment sur le premier tome). Je me souviens même d'un personnage tertiaire qui à duré seulement 1 chapitre et qui m'a presque fait chialer putain.

Tout les personnages sont hyper attachants et bien qu'ils appartiennent à des archétypes, ils en bougent bien vite pour se révéler beaucoup moins unilatérales au premiers abords, l'exemple parfait est bien sûr celui de Gally, toute innocente qu'elle est au début du manga pour devenir une véritable machine à tuer reculant devant rien, sans pour autant ne pas avoir d'émotions ni d'âme. Si on l'adore et on s'identifie à elle, c'est pour l'admirer, la détester et la craindre par la suite. On ne peut ni faire l'un ni l'autre clairement, et c'est ça qui fait de Gally un protagoniste en or : elle ne prend pas parti au conflit entre Zalem et la décharge (enfin oui mais non... NO SPOIL), orientant ainsi le regard du lecteur non pas vers l'un des camps, mais tantôt vers l'un, tantôt vers l'autre. 

 

C'est peut être assez tôt pour le dire maintenant car je viens à peine de lire ce manga, mais je dirai sans soucis que Gally est un des meilleurs personnages féminins qui m'ai donné de voir. Un personnage putain de bien écrit, avec une évolution ouf, en alchimie parfaite avec n'importe quel personnage secondaire, auquel on s'identifie très facilement avec une forte personnalité qui rehausse un peu l'image de la femme au Japon.

Gally, c'est un personnage à la fois à qui on ressemble, qu'on admire, qu'on déteste et à qui on aimerait ressembler malgré tout. 

 

Il y a aussi de grosses guerres d'idées entre les personnages, la principale étant le réalisme contre l'idéalisme. Au cours de son périple, Gally sera amené à rencontrer des personnages ayant des rêves pleins les yeux : Créer ou atteindre un monde meilleur pour Yugo et Kaos et l'exemple qui me vient immédiatement en tête. Ceux-çi seront finalement rattrapé par la dure réalité de ce monde froid comme l'acier. Et cette réalité, ne serait-ce pas Gally, finalement ?

Elle n'a aucun rêve si ce n'est de rester avec les gens qu'elle aime (qui sont donc happés par un idéal, un rêve), elle est toujours impassible, elle ne prend jamais parti lors de conflits et prendra toujours la décision la plus juste et  réaliste pour limiter les dégâts.

Elle est donc l'incarnation même de la réalité et par extension, de la décharge … bon je vais un peu loin et je sais pas si c'est vraiment très clair, faudrait que j'édit ça plus tard je pense, y a de quoi fouiller des pistes.

 

Voilà finalement le dernier argument béton de Gunnm : juste, Gally. Même si vous n'aimez pas la SF ou le Cyber-Punk, que les robots et autre conneries cybernétiques vous emmerde (la personne à qui je pense se reconnaîtra je crois), lisez le rien que pour découvrir un des meilleurs personnages de l'univers des mangas.

 

Voilà maintenant on parle dessin.

 

  • Dessins/Animation :

 

Bon sachez le direct, je connais rien en dessin. J'ai fais aucune école d'art, j'ai jamais fait une planche de manga ni même dessiné un personnage aux proportions réalistes (je sais pas dessiner :'( ), donc vous attendez pas à un grand vocabulaire technique ni même des détails sur les dessins.

 

Alors qu'en est-il tout de même ? Bah c'est beau, voilà, a+.

 

Non sans déconner.

 

Motorball gunnm.jpg

 

C'est beau.

 

Discharge landscape gunnm.png

 

C'est beau.

 

BAALO07_34-35_Ido_finds_Alita.jpg

 

C'est beau.

 

C'EST BEAU PUTAIN

 

Les dessins conviennent parfaitement à l'univers (ils ont d'ailleurs très bien vieillis) sans être pour autant trop réaliste non plus, leur conférent une certaine originalité ! Les panoramas sont putains de classes (voir photo n°1), vous pourrez pas vous empêcher de vous arrêter au moins une minute sur ce genre de vue d'ensemble.

Les scènes de dialogues du début sont plutôt corrects au début avec une narration (j'appelle narration le placement des personnages et l'utilité du décor dans les planches) pour s'améliorer en qualité offrant des scènes marquantes visuellement.

Ah oui et le détail des machines et des cyborgs est assez remarquable également, voyez par vous même :

 

 

 

Et puis le charadesign de Gally bon sang, vous la trouvez pas mignonne vous ?

 

alita3.jpg

 

 

  • Enjoyment :

 

Une partie à ne pas négliger, car ce qui fait d'un chef œuvre ce qu'il est c'est avant tout le plaisir qu'on prend à le suivre, à se délecter de ses pages au fur et à mesure.

Et comment te dire que j'ai dévoré Gunnm. Bon pas en une journée, je lis lentement et j'avais d'autres trucs à faire. Car oui, ça m'arrive d'avoir une vie, surtout ses derniers temps on va dire.

 

Voilà. Va lire Gunnm maintenant putain.

 

Bilan :

 

+ Points positifs : -Le scénario est de très bonne qualité, jamais redondant, de plus en plus surprenant au fil des tomes avec de très bons plot-twist.

-L'héroïne à une évolution quasi-parfaite, à mon sens la relation Ido-Gally aurait peut être mérité quelques chapitres en plus vers le début, mais c'est rattrapé avec les autres personnages secondaires qui sont d'ailleurs tous très attachants et variés (Big up à Yugo et Kaos)

-Le dessin à l'aspect technique plus que maîtrisé, évoluant au fil des tomes avec des panoramas marquants, des scènes d'action puissantes et une émotion joliment bien retranscrite

-L'Ambiance cyber-punk très bien gérée, oppressante et malsaine

-L'univers est bien fouillé et réaliste ou de nombreux thèmes y sont développés

-Des réflexions sur l'intelligence artificielle dignes de Ghost in the shell, nous posons à nous lecteurs une question que peut paraître simple, mais beaucoup plus complexe au final : Qu'est-ce qui me définit en tant qu'humain ?

-Son influence sur la plupart des mangas et animés Cyber-punk du XXI° siècle.

 

 

 

- Points négatifs : - Le premier tome n'est pas très convaincant (plus personnel je pense) malgré l'intrigue intéressante, on reste sur sa fin. Ne vous découragez pas si c'est le cas pour vous aussi !

-La fin … d'une manière, pour un amateur de SF elle est prévisible, mais ce n'est pas ça le problème, les dernières scènes sont expédiées bien trop vite et on s'attendait quand même à un peu mieux au vu du scénario génialissime.

-Le passé de Gally … alors là je vais faire mon chieur. Mais les rares fois où elle prend conscience de son passé n'ont pas été très utiles (bon à part le fait qu'elle se souvient de ses techniques pour se tirer de situation désespérés) et auraient peut être mérités d'être plus éclairées, même si j'imagine que Last Order (seconde série) fera un meilleure taff pour cela.

-L'absence d'un animé retraçant l'ensemble des tomes (bien que ça soit pas vraiment un défaut en soi)

 

Mais bien entendus ces quelques défauts ne font pas le poids face aux immenses qualités de l'oeuvre

 

 

Note finale : 18/20 

 

Edit : la note initiale était de 19 mais à vrai dire j'oscillais vraiment entre 18 et 19 ! J'ai revu mon jugement en me rappelant que j'ai connu encore plus marquant que Gunnm et il faudrait que cette différence se voit également dans la note !

Prenez le en compte pour mes prochaines critiques : La note est surtout personnelle est pas du tout représentative de la qualité de l'oeuvre, j'aurai tendance à beaucoup surnoté des œuvres qui m'ont plus voir à être horrible avec les animés que je n'ai pas aimés. D'ailleurs j'ai fait un effort car sur ma My Anime List, c'est un beau 10/10 que vous verrez pour Gunnm, hors là je fais de mon mieux pour prendre en compte les qualités et les défauts.

Prenez en compte qu'un animé auquel j'accorderai plus de 16 sera selon moi un « must-to-watch/read ». C'est un peu comme en philo, que vous aillez 16 ou 20 votre copie restera une bonne copie, les points supplémentaires sont un bonus accordé par le correcteur qui l'a apprécié de manière plus ou moins subjective, après ça dépend du prof.

 

En conclusion … Gunnm est une œuvre marquante de la culture de S-F qu'on pourrait sans problème qualifier de chef d'oeuvre (il à certainement inspiré Ergo Proxy, Texhnolyze, Kaiba et la plupart des animés de SF type cyber-punk d'aujourd'hui ... il te faut un autre argument ? ). Son fond est aussi parfait que sa forme (avec quelques petites nuances bien sûr), avec un sous-texte très intéressants et des personnages humains et bien écrits. En tant que fan de Manga que tu es, tu te dois de le lire car en plus d'être un pans de culture SF, cette œuvre marque un tournant dans l'univers du manga ayant égalé même Akira pour la plupart des fans.

 

Voilà c'est fini, pffiou, c'était long hein ? Dites moi ce que vous en avez pensé : Si c'est bien trop long au niveau de l'analyse, ou au contraire pas assez, si vous êtes d'accord avec mon avis ou non (hésitez pas à me rectifier si je dis de la merde à votre sens) … tant que vous êtes constructifs, tout est recevable pour ma part ! Si vous avez des idées d'articles (critiques ou autre), je suis preneur ! Normalement une plus courte devrait paraître demain, j'espère que vous serez au rendez-vous.

 

Sperme de cheval et herbe à chat, j'vous aime putain. (c'est tellement so 2014 les tutos de Camille mdr)  


16/08/2015
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Les animés de l'été 2015 : mes visionnages

Y a du soleil et des mangas lalalilala...  

Dieu sait que j'aime l'été. Mais également les animés. Ce syllogisme devrait donc se conclure par «  j'aime les animés de l'été » ? Hum, oui et non. A vrai dire, si entre ShimosekaUshio to Tora ou encore Gangsta j'ai trouvé pas mal de surprises, beaucoup d'animés comment Charlotte ou God Eater restent à peine dans la moyenne, frôlant même la médiocrité à mon goût.

 

Darksasuke69 : « Tut fasson loteur de evangelyon il a di ke lanimatyon nyaponaise seré morte dan – de 10 an mdr, les animé c t mie avan »

Tu as à moitié raison D4rksasuke69, mais aussi à moitié tord. Sinon comment explique tu que des putains de chefs d'oeuvre comme Kill la Kill, Ping Pong The Animation et Mahou Shoujo Madoka Magica sont sortis rien qu'en 2014 ? Et puis la saison 2 de Psycho-Pass ? De Mushishi ? Bref là n'est pas la question, mais 2015 doit certainement lui aussi nous reservait son bon lots de surprises … et vous verrez que cet été, il y en à quelques unes !

 

Voici la liste : http://www.nautiljon.com/animes/%C3%A9t%C3%A9-2015.html

 

Mais comme j'ai pas envie de cracher toute suite sur de nouveaux animés (car oui, la saison ne fait que commencer), je vais me contenter de vous parler des quelques animés que je regarde cet été, histoire de peut être, qui sait, vous convaincre de les mater et de vous donner mon avis. Je rédige ça en un billet parce que y a pas non plus énormément de choses à dire, aller enjoy !

 

PS : Y aura aussi un peu de spoil, mais pas trop. Enfin je vais essayer d'éviter.  Et je fous les synopsis de wikipedia car j'ai la flemme de résumer autant d'animé putain. 

 

Shimoseka (5 épisodes vus) :


Studio :  J.C Staff

Genre : Comédie/Ecchi/Shonen/School Life

 

Synopsis :

L’histoire se déroule seize ans après la mise en application de la « Loi au maintien à l’ordre public et de la morale pour le développement de la Jeunesse » qui interdit le langage grossier ou les situations jugées indécentes en public dans le pays.

Alors qu'il s'inscrit dans une école d'élite de bonnes mœurs, Tanukichi Okuma est enrôlé par l’Organisation Anti-Système (SOX) d'Ayame Kajo, une fille complètement délurée. Ainsi, Tanukichi finit par prendre part aux actes « terroristes » obscènes contre l’école tout en évitant de se faire attraper par le Conseil des élèves dont l’intelligente Anna est la présidente et ne laisse pas l’adolescent indifférent…

 

Mon avis :

 

Une comédie bien rafraîchissante comme on en voyait plus ces derniers temps. C'est également un ecchi qui fait preuve d'une putain d'originalité : ne justement PAS faire de fan-service. Et vous le savez peut être pas encore, mais moi, je hais le ecchi putain. Mais alors, peut-on vraiment dire que Shimoseka est un ecchi ? Et bien pas vraiment, le langage est quant à lui très cru et Ayame n'est jamais en manque de blagues salaces pour corrompre l'esprit du héros, bon après dans l'épisode 4 on à le droit à une petite scène purement « ecchiesque », mais qui n'a vraiment rien de gênant et ne fait que provoquer l'hilarité du spectateur à mon sens. En plus d'un humour tordant (même si ça commence vraiment à devenir du running gag un peu lourd par moment, je trouve) le fond sociétal est lui aussi très intéressant car n'oublions pas que le Japon est souvent -malheureusement- considéré comme l'un des pays les plus « fermés  d'esprits » et « prude » au monde, et c'est vraiment bien vu que des Japonais imaginent que leur société pourrait justement devenir une sorte « d'état totalitaire » dû à cette « pudeur sur-abusée », comme si selon eux il était encore tant de réagir.

Enfin bref, c'est pas non plus très sérieux mais ce point de vu un peu plus « deep » est plutôt cool. En clair, pour l'instant Shimoseka c'est du frais, du neuf, et des heures de détentes avec des personnages délirants. Allez me matter ça tout de suite putain

 

 

Gangsta.: (5 épisodes vus) :

 

Le duo le plus cool de l'été. 

 

Studio : Manglobe (Ergo Proxy, Samurai Champloo)

Genre : Seinen, action, drame,

Synopsis : 

 

L'histoire suit Nicolas Brown et Warwick Arcangelo, deux tueurs à gages aux personnalités opposées : le premier est taciturne et secret tandis que le second est vantard et coureur de jupons. Ils vivent à Ergastulum, une ville contrôlée par la mafia et les gangs, et gagnent leur vie en accomplissant diverses tâches rémunérées allant de la livraison aux assassinats sous le couvert de leur "agence" de "services en tout genre". Leurs vies vont être chamboulées lorsqu'ils vont rencontrer Alex, une prostituée qui cherche à échapper à la pègre... C'est alors que la nouvelle venue découvre que Nick est un "indexé", ou "crépusculaire".

 

 Incontestablement mon coup de coeur pour le moment de cet été. Un opening totalement déjanté et jouissif à écouter, des graphismes très réalistes et très beaux, conformes à l'ambiance d4rk dans laquelle baigne Gangsta (la pègre, les guerres de gang, la prostitution, la corruption politique toussa). Niveau personnage et scénario, pour l'instant tout repose sur notre duos de "handymens" (hommes à tout faire en français, même si ce sont plus des mercenaires) Nicolas et Worrick, les typicals anti-héros beaux gosses/badass qu'on retrouve dans la plupart des animés de chasseurs de primes, tout semble reposer sur leur relation, et c'est à la fois cool car on le kiff bien notre duo de gigolo borgne et bretteur sourd, mais au détriment d'Alexou, la prostitué dont ils sauvent la vie (c'est dans l'épisode 1 donc c'est pas du spoil putain), sensé former le trio emblématique de l'animé avec eux qui est en fin de compte plutôt oubliée. Après j'imagine que des épisodes lui serront consacrés, je fais assez confiance à Manglobe de toute façon (quand on voit la qualité d'Ergo Proxy et de Samurai Champloo <3). Les combats sont également très cool et assez dynamiques, le combat sur le toit entre Nico et l'autre "crépusculaire" et d'ailleurs très classe.

C'est intéressant de voir également la façon non-manichéenne dont Gangsta traite les thèmes, les personnages qui ne sont ni bons ni mauvais et dont leur situation ne résultent finalement de leur passé (Worrick et Alex' forcés de se prostituer pour subvenir à leur besoin, Nico' devenu "indexé" tueur à gage à cause du fait qu'il ne soit pas totalement considéré comme un humain par le gouvernement de la ville). On à aucun jugement moral sur nos personnages, au contraire on compatit à leur "malheur" qu'ils ont finalement accepté. Une incitation à la tolérance bien sympathique, en soit, c'est très classique, mais ça marche !

Bref c'est du très bon pour le moment, faudrait vraiment que je lise le manga. 

 

Overlord : (4 épisodes vus) 

 


Studio : Madhouse (Texhnolyze, Monster, Gunsliger Girl, Death Note, Kaiji, Kaiba … les plus gros chefs d'oeuvre du XX° quoi)

Genre : Seinen/Univers virtuel/Fantasy/Action

Synopsis :

Dans le futur, les DMMORPG connaissent un véritable succès. Il s'agit de jeu de rôles où les joueurs peuvent profiter d'un monde imaginaire comme s'ils y étaient réellement. Yggdrasil, sorti en 2126, est le plus célèbre de tous. Cependant, 12 ans après sa création, le jeu est sur le point de se fermer. Un jeune joueur dénommé Momonga a néanmoins du mal à l'accepter, il est en effet le chef de l'une des dix meilleurs guildes du jeu, la Grande Tombe de Nazarick, composée exclusivement de "non humains". Sur les 41 membres de la guilde, seuls subsistent désormais le chef de la guilde et les PNJ, des personnages créés par les membres afin d'assurer la protection de la guilde. Momonga décide de rester immergé dans le jeu jusqu'à la déconnexion forcée. À sa grande stupeur, à l'heure annoncée de l'arrêt des serveurs, au lieu de revenir dans le monde réel il est envoyé avec sa guilde dans un nouveau monde. Il s'aperçoit très vite que les PNJ semblent acquérir leur propre volonté. Il tente de découvrir ce monde et s'efforcera de se faire connaître sous le nom de Ainz Ooal Gown, nom porté auparavant à un sceptre orné, symbole de la guilde.

Mon avis :

 

Ayant lu le manga,  et vu les 4 premiers épisodes de l'animé, le bilan est pour l'instant plutôt positif ! J'aime beaucoup les œuvres développant un univers virtuel, et ayant été déçu de SAO, j'ai été plutôt agréablement surpris par Overlord ! Les personnages secondaires ne présentent pas grand intérêt (pour le moment), on retrouve les habituels clichés de la japanimation si je puis dire, entre la yandere Albedo folle amoureuse du héros, les autres personnages presque désincarnés et voués à leur maître … heureusement que Momonga était là ! Il n'a rien d'exceptionnel, le simple fait qu'il voit cet univers comme un moyen de vengeance sur son monde qui l'a rejeté (dommage que son passé ne soit pas développé là aussi), est plutôt intéressant et j'ai hâte de voir si il y aura d'autres enjeux psychologiques de ce genre. Lui qui devait être le typical « babtou fragile » IRL (là aussi assez cliché), à su s'imposer en devenant un maître de guilde badass prêt à manipuler ses nouveaux alliés pour dominer ce monde. Sauver ses habitants lui importe peu, si il paraît sympathique en voulant leurs confiance ce n'est uniquement pour mieux les asservir subtilement dans son futur Empire, et ça, ça me plaît .
De plus, bien que les discussions ne cassent pas trois-pattes à un canard pour le moment (bon on va dire que y a eut beaucoup de blabla pour placer le contexte, mais j'aurai vu ça autrement je pense), les combats sont plutôt jolis et la 3D bien fichu, pour une animation assez dynamique dans l'ensemble.
Enfin, le scénario n'en est pas bien loin donc difficile à juger, même si c'est vraiment la croisade de Momonga dans cet univers d'héroïc Fantasy assez d4rk qui fait que je m'intéresse à cet oeuvre ^^ Peut être que je toucherai aux romans d'ailleurs pour voir ce que ça donne :O 

Je vais m'arrêter là, je n'ai pas grand-chose d'autre à dire si ce n'est que j'espère bien qu'Overlord nous réservera bien des surprises, bien que cela démarre plutôt bien j'ai aussi quelques appréhensions … mais nous verrons bien où ce petit Machiavel de Momonga nous mènera ! 

 

 

Dragon Ball Super (2 épisodes vus)

 


 

Studio : Toei Animation

Genre : Shonen nekketsu/Action/Aventure/Super-pouvoir/Science-Fiction

Synopsis : 

Six mois après la défaite de Boo originel contre Son Goku, la Terre est en période de paix. Cependant, le dieu de la destruction Beerus vient de se réveiller d'un long sommeil, avec l'idée d'affronter le Super Saiyan God , le légendaire guerrier apparu dans une ancienne prophétie.

Mon avis :

Alors sachez que je connais très très très très très (x50) MAL l'univers de Dragon Ball. Genre vraiment. J'ai lu seulement 7 tomes en plus de n'avoir JAMAIS VU DE MA VIE l'animé Tuez-moi ? Non promis je le lirais intégralement, un jour … Mais du coup j'ai quand même regarder DBS, parce que je m'en fou que ça soit une suite, eh ouais mon pote.

Et putain … J'ai kiffé. Mon avis comptera peut être pour du beurre dû au fait que je ne peux pas juger vraiment objectivement cette suite sans avoir vu DB et DBZ, mais je m'en contrecarre les couilles putain, sachez juste que même un inculte des shonens sur les sentiers de la perdition des seinens comme moi à trouvé goût à l'univers DB grâce à ça. Avouez c'est fort, j'suis sûr vous êtes même entrain de chialer en léchant votre Saint-Tome de Dragon Ball Final Edition Collector Unlimited en 100 Exemplaires.

Ayant tout de même lu le début, je trouve que cette suite renoue un peu avec l'humour bon enfant de Dragon Ball quand y avait pas encore tout les gros combats de la maurt, et que ça instaure même un côté presque « slice of life » super cool (pour le moment, après on sait tous que les vrais bails vont venir), j'ai trouvé les vacances de Vegeta particulièrement drôle d'ailleurs. Bon juste regardez la vidéo du Chef, en fait, c'est lui le vrai patron pour ce manga.

 

Durarara!! x2 Ten (5 épisodes vus)


 

Izaya <3 Celty <3 

 

Studio : Studio Shuka

Genre : Shonen/Comédie/Action/Drame/Surnaturel/Mystère

Synopsis 

Il s'agit de la seconde partie de l'animé Durarara!!×2. (y a du spoil pour ceux qui l'ont pas vu, méfiez vous !)

Après une petite discussion avec 
Chikage Rokujou, Mikado prend une grande décision et décide de laisser pour de bon sa paisible vie. Ce dernier accepte la proposition de Kuronuma Aoba et deviens le leader des Carrés Bleus/Dollars

Pendant ce temps 
Izaya se retrouve à l'hôpital après s'être fait poignardé par une personne se prénommant Yodogiri Jinnai. Qui peut bien être cette personne qui a mit dans un tel état Izaya ?

 

Mon avis :

Alors Durarara. C'est certainement mon gros coup de coeur du moment, car oui j'ai vu cet animé (que je connaissais depuis longtemps heureusement hein) il y a seulement une semaine… et j'ai tout rush d'un bloc tellement qu'j'ai putain de kiffé. Mais bon ici on va parler de l'Arc « Ten » de la saison 2 (la seconde et avant dernière partie quoi), y aura un autre article pour parler plus en profondeur de Durarara !!.

 

Alors qu'ai-je pensé de cette nouvelle partie en tant que tout nouveau « fan » de cet animé ?

 

J'ai envie de dire : Merci Djézeus. Non sérieusement, parce que si je trouvais la première partie de la saison 2 beaucoup moins bonne que la première (qui reste le Saint Graal), là on revient sur du vrai Durarara putain (j'aime ce mot). Et qu'est-ce que j'appelle du vrai Durarara ? Des persos cools et bien développés, du Izaya, du lolz, des scènes de slice of life bien cool, du Izaya, des courses de motos, du lolz et du Izaya qui se venge de Shizuo. (Mort à ce sale Barman qui doit sans doute reverser la moitié de son salaire en impôt pour payer tout le « matériel » qu'il à pété avec ses petites mains en les balançant sur ce pauvre Izaya)

Les nouveaux personnages introduits dans cette nouvelle saison commencent vraiment à devenir intéressant, si je trouve les deux jumelles d'Izaya toujours aussi kitsch et utile seulement en tant que comic-relief, le Yakuza et Varona commencent à attirer grandement mon intention mais ce qui est bien c'est de voir qu'ils s'intègrent parfaitement avec nos « vieux persos » bien cools qu'on adore : exemple le duo Shizuo-Varona et celui de Anri-Yakuza (je sais plus son nom, j'ai honte), fonctionnent à merveille et ça c'est cool. Et puis l'absence de Mikado m'a surpris mais n'est pas un défaut en soit, ça sent juste le gros cliffhanger de fin de saison avec des gros rebondissements de fou. Sinon on retrouve notre bon Izaya et notre bonne Celty (putain, je fanboy sur son couple avec Shinya).

Niveau intrigue, ça avance doucement, et c'est pas plus mal franchement, j'ai toujours bien aimé ce côté un peu lent dans Durarara où ça parlait des persos et de leur quotidien avant tout, après bien sûr on sait bien que les vrais bails vont arriver, blues squares and dollars are coming bitchz.

 

Ushio to Tora (5 épisodes vus)


 

Studio : Mappa – Studio VOLN

Genres : Shonen nekketsu/Action/Surnaturel/Horreur/Comédie

Synopsis : 

 

Ushio découvre un jour dans son sous-sol un monstre (un yokaï précisément), celui là même qui a été « empalé » par l’un de ses ancêtres il y a 500 ans avec la Lance du Fauve ! Ushio, qui n’avait jamais cru à cette histoire, constate que cette découverte va poser problème car le monstre va libérer des énergies négatives qui vont faire apparaître des spectres qui s’attaquent à tout le monde ! Ushio n’a plus le choix, il est obligé de libérer ce monstre mangeur d’hommes, afin de l’aider à ramener l’ordre ! (Bon là c'est du ADN) 

 

 

Mon avis : Du Old-old, du school-school, du OLD-SCHOOL. Dès sa sortie, beaucoup se sont empressés de crier sur les internets : « OMG USHIO TO TORA THAT AMAZING ANIME OMG IT SEEMS TO BE A 90'S ANIME BUT AIRED IN 2015 THAT'S AWESOME OMG ALL MY LIFE WAS A LIE ». Et c'est le cas, Ushio to Tora est adapté d'un manga du début des années 90 en 33 tomes, et malheureusement il n'est jamais paru chez nous. Du coup, normal de penser ça, mais j'approuve en parti ce genre de réaction, moi qui ne suis pas du tout nekketsu j'ai vraiment pris mon pied devant cet animé qui m'a fort rappelé Yu Yu Hakusho, son humour et ses monstres au design dantesque, ses combats bourrins et cools, ses quelques pistes de réflexion simples, mais bien foutus de manière à ce que même le plus con des gamins comprennent que ça parle de quelque chose d'autre que de la baston. Et puis la relation Ushio/Tora est vraiment bonne, au début j'avais peur que tout soit bâclé et qu'ils deviennent vite « méga pote », mais nous en sommes à l'épisode 5 et il y a toujours une grande rivalité entre le guerrier et le Yokaï.

C'est drôle, c'est fun, c'est bourrin, mais néanmoins ça reste pas débile pour autant. Bref, je le conseille fortement.

Et cet opening omg, écoutez-moi cet opening putain : https://www.youtube.com/watch?v=dqX6QgFqj5A

 

Voilà on à fait le tour. N'hésitez pas à me conseiller vos coups de coeur de cet été, et à me partager également vos grandes déceptions ! Je pense faire le bilan à la fin de la saison (un truc plus court je pense, quand même) histoire de voir si j'ai eu raisons pour ces quelques perles naissantes.

Et si vous avez un avis personnel concernant l'évolution de la Japanimation au cours de ces dernières années, n'hésitez pas à m'en faire part !

 

Ceci est une phrase de remplissage pour que ce billet atteigne les 3000 mots. J'aime les pâtes aux œufs. Voilà, pour la prochaine fois sinon vous allez bouffer du Kino no Tabi. Et vous allez kiffer.




06/08/2015
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